Rugby - Lénaïg Corson : «Avec ce XV de France, on commence clairement à rêver !»
La rédaction

Figure incontournable du rugby féminin français, Lénaïg Corson garde un œil plein d’espoir à l’attention des garçons en pleine quête d’un Grand Chelem dans le tournoi des 6 Nations. L’ambassadrice de GMF, partenaire historique du rugby français, est plus qu’optimiste pour la suite des événements.

Après un sans-faute contre l’Italie, l’Irlande et l’Ecosse, le XV de France se présente face aux Pays de Galles. Ultime étape avant le rendez-vous que tous les amoureux du rugby attendent avec une folle impatience : le crunch, le FranceAngleterre qui pourrait sacrer les Bleus vainqueur du Tournoi des 6 Nations. Avec, bonus suprême, un Grand Chelem à la clé. Et pour Lénaïg Corson, ambassadrice GMF, ce n’est pas le fruit du hasard que de voir les joueurs de Fabien Galthié à ce niveau de performance : « Ce n’est pas récent ce qu’il est en train de se passer en équipe de France. Depuis deux Tournois, on sent plus de régularité et un projet qui prend forme. Et on commence clairement à rêver (sourire). C’est une équipe capable de durer dans le temps et de garder un rythme important. Il y a beaucoup de joueurs du Stade Toulousain, qui jouent ensemble depuis tout jeune. C’est un atout indéniable car on sait comment va jouer untel, quand il va au duel il fait ça dont je m’adapte, j’anticipe, je connais ses attitudes. Ce sont des choses généralement très longues à obtenir dans une équipe, encore plus en sélection. Et l’illustration parfaite de cela, c’est Romain Ntamack – Antoine Dupont. Ils jouent ensemble depuis… depuis toujours ! Ils se connaissent par cœur, sur le terrain et en dehors. Ce sont des jeunes qui ont clairement la tête sur les épaules et ce sont aussi de bons gars, avec des valeurs. Dans un groupe, c’est tellement important d’avoir ce type de personnes… »

« Cette frustration de ne pas gagner peut être une bonne chose »

Motorisés par un Antoine Dupont récemment sacré meilleur joueur de la planète rugby et un Romain Ntamack de plus en plus inspiré, les Bleus se façonnent mois après mois un rôle de favori pour les prochaines échéances, et notamment le Mondial 2023, qui aura lieu en France. Un groupe sain, qui vit bien, et dont les stars émergentes n’en sont pas. Le collectif avant tout ? « Un peu, oui, répond Lénaïg Corson. Parce qu’ils partagent des valeurs communes, avec celle du collectif en première position. Dans un groupe, on ne doit pas tout se ressembler, sinon ça ne marche pas. Mais on doit construire son identité autour d’un socle commun. Chacun doit apporter sa différence, avec son histoire, sa région, son parcours de vie et la personne qu’il est, dans toute son originalité. C’est valable dans une équipe comme en société. Et il faut un socle commun, autour des valeurs. Travailler ensemble, vouloir gagner ensemble. C’est la seule chose qui manque encore à cette équipe, à qui il ne manque pas grand-chose (sourire). Les titres, ça fait un petit moment qu’on ne les a pas eus. Cette frustration de ne pas gagner peut être une bonne chose, ça peut être un super moteur ».

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