«La plus grande m***e», Galthié se fait allumer par un joueur
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Fred Quercy, troisième ligne de Montauban, a ravivé d’anciennes blessures en ciblant directement Fabien Galthié, aujourd’hui sélectionneur de l’équipe de France. Dans un entretien sans détour, il a évoqué ses débuts compliqués à Montpellier sous les ordres de l’actuel patron des Bleus, pointant un management qu’il juge destructeur pour les jeunes joueurs.

L’actuel sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié, fait face à un témoignage à charge de la part d’un ancien joueur formé au Montpellier Hérault Rugby. Fred Quercy, troisième ligne de 34 ans aujourd’hui à Montauban, a livré sa rancœur dans un entretien fleuve. Selon lui, les années passées en Espoirs puis en pros à Montpellier ont été marquées par un profond sentiment d’abandon, notamment sous l’autorité de Galthié.

Galthié n'a pas laissé un bon souvenir à Montpellier

« On pourrissait en pros, avec notre actuel grand sélectionneur de l’équipe de France Fabien Galthié qui est, je crois, la moins bonne personne sur Terre. Il a été à la fois le meilleur entraîneur que j’ai eu, indiscutablement – et pourtant j’en ai eu des bons dans ma carrière – mais aussi la plus grande m**** sur le plan humain » a déclaré Quercy dans des propos rapportés par Rugbyrama.

Le divorce est consommé

Quercy raconte une véritable fracture vécue par les jeunes du MHR dans les années 2010. « J’ai fait partie des générations sacrifiées de Montpellier. On était une quinzaine de joueurs à pourrir en Espoirs jusqu’à 22 ans. On n’avait aucune confiance des coachs, rien. C’était lamentable. […] On sentait bien qu’on ne les intéressait pas. On était, en plus, payés au lance-pierre. Si ce n’est le fait d’arriver en pro – car j’avais travaillé longtemps pour ça – je n’en garde pas de bons souvenirs. Rien de positif, ni des entraîneurs, ni des mentalités, ni de la façon dont on était traités. Je crois qui si on devait revenir à ça aujourd’hui, 80 % des jeunes de 18 à 23 ans arrêteraient le rugby » a-t-il déclaré.