Il calme la polémique du moment avec le XV de France !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

L'arbitrage réservé au XV de France dimanche soir lors de l'élimination face à l'Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du Monde continue de faire couler beaucoup d'encre, et laisse un goût amer de certains observateurs. Mais de son côté, le président de la FFR, Florian Grill, calme le jeu sur ces polémiques autour de Ben O’Keeffe. 

Certains joueurs du XV de Francen'ont pas caché leur agacement dimanche soir suite à l'élimination en quart de finale de la Coupe du Monde contre l'Afrique du Sud (28-29) au sujet de certains décisions arbitrales en leur défaveur, à l'image du capitaine Antoine Dupont. Monsieur Ben O’Keeffe s'est donc retrouvé au coeur d'une polémique, qui ne cesse de faire couler beaucoup d'encre depuis la défaite des Bleus. Mais de son côté, FlorianGrill préfère calmer le jeu... 

« Vous ne m’entendrez jamais faire un commentaire négatif sur un arbitre »

Interrogé par RMC Sport, le président de la FFR a pris une position claire sur l'arbitrage réservé au XV de France pour ce quart de finale : « Vous savez, moi je suis président de la FFR. On a 2.700 arbitres en France, il nous en faudrait 3.300. Vous ne m’entendrez jamais faire un commentaire négatif sur un arbitre. C'est un aléa du jeu, les joueurs peuvent faire des fautes, les arbitres peuvent faire des fautes, ça arrive. Il n’est pas de mon ressort ni de mon envie ni de ma stratégie de commenter les décisions arbitrales », explique Grill

Un souci politique ? 

Selon lui, le problème s'avère plus profond et relève notamment du manque d'impact français sur la politique du rugby international : « Par contre, ce que je sais c'est que la France a besoin de peser à l'international et qu'on a besoin de plus travailler et donc on a besoin d'être présents dans toutes les commissions. Il y a une commission rugby à World Rugby, on a besoin d'y être avec des techniciens, avec des gens qui expliquent, on ne doit pas subir les décisions de World Rugby, on doit être partie prenante de ces décisions. C'est un travail de fond que l’on ne mène pas pendant les quelques semaines de la Coupe du monde mais pendant les années qui précèdent. On est en train de préparer 2027 ». Voilà qui est clair. 

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