Coupe du monde de Rugby : Le XV de France se fait tout petit !
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Le XV de France va poursuivre sa route dans cette Coupe du Monde ce jeudi soir à Marseille, contre la Namibie, pour son troisième match de la compétition. Une compétition que les Bleus comptent bien remporter sur leurs terres, mais en attendant, Gaël Fickou préfère temporiser sur les grandes ambitions du XV de France. 

Après avoir dominé les All Blacks (27-13) et l'Uruguay (27-12), le XV de France va logiquement chercher à enchaîner un troisième succès de rang dans cette Coupe du Monde en affrontant la Namibie ce jeudi soir, au stade Vélodrome de Marseille. Dans un large entretien accordé à RMC Sport, Gaël Fickou se livre sur les grandes ambitions des Bleus pour ce Mondial, et et le centre du Racing 92 préfère se faire petit en rappelant que la palmarès du XV de France était encore très limité. 

« Pour l'instant, on n’a rien fait sauter »

« Pour l'instant, on n’a rien fait sauter. On a gagné une compétition (le Tournoi des Six Nations 2022), on a été performants pendant quatre ans mais on n'a pas gagné de Coupe du monde. Une Coupe du monde, tout le monde se remet à zéro. Les Argentins se sont préparés comme des malades, les Sud-Africains pareil. Les Néo-Zélandais, les Irlandais, les Ecossais... Le niveau monte d'un ton. Toutes les équipes sont égales. On a eu deux mois pour se préparer sauf qu’il y a très peu de pays qui se préparent pendant deux mois normalement. Les pays comme l’Argentine peuvent montrer un autre visage, ce sont des équipes qui peuvent être très dangereuses sur des circuits comme ça. Les Ecossais aussi », insiste Gaël Fickou, qui refuse donc de s'enflammer sur un statut de favori du XV de France pour cette Coupe du Monde. 

« Une bande de potes qui a une mission »

Le joueur du Racing 92 assure malgré tout que les Bleus se donnent les moyens d'essayer d'accrocher enfin leur premier titre mondial cette année : « C’est une bande de potes qui a une mission et c'est un peu les deux à la fois. Il faut prendre du plaisir parce que, à la base, on est là pour prendre du plaisir. Il y a eu la préparation physique en juillet qui a été un peu difficile où on n'a pas forcément pris un énorme plaisir, ça c'est certain. Mais on devait passer par là pour réussir dans cette compétition et réussir nos objectifs. On assimile un peu tout ça et on essaie d'en tirer le meilleur ». Voilà qui est clair. 

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