La longue absence d'Antoine Dupont pourrait bien transformer la carrière de Nolann Le Garrec, sa doublure au sein du XV de France. Selon Dan Carter, cette situation offre à l’international français du Racing 92 une opportunité en or de s'imposer durablement. L’ancienne star de la Nouvelle-Zélande se montre séduite.
L’absence d’Antoine Dupont pour une bonne partie de l’année 2025 est évidemment un coup dur pour le rugby français, mais le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Nolann Le Garrec a une carte à jouer durant l’absence de la star tricolore. C’est l’avis de Dan Carter, qui se montre séduit par la doublure d’Antoine Dupont, qu’il a pu croiser.
« Il n’a plus Antoine Dupont devant lui »
« Je connais Nolann Le Garrec aussi. Je ne l’ai pas croisé en tant que joueur car il est arrivé au Racing alors que j’étais déjà parti mais je l’ai rencontré à plusieurs reprises et depuis, je le suis de près, confie l’ancienne star des All Blacks, interrogée par Midi Olympique. C’est une fantastique opportunité qui se présente à lui, car il n’a plus Antoine Dupont devant lui. Ces trois gros tests matchs peuvent être un accélérateur dans sa carrière, il peut vraiment s’inscrire durablement dans cette équipe. »
« Il n’a pas de mal à dire qu’il veut devenir le meilleur »
« J’ai compris que c’était un vrai passionné de rugby, qui regarde beaucoup de matchs, qui étudie beaucoup. Il n’a pas de mal à dire qu’il veut devenir le meilleur, tout en restant humble. Il possède une éthique de travail irréprochable, il me donne l’impression d’être un vrai étudiant du rugby, qui bûche fort », conclut Dan Carter qui, malgré les éloges envers Nolann Le Garrec, reconnaît que l’absence d’Antoine Dupont reste un énorme coup dur pour les Bleus : « Antoine Dupont manque à l’équipe de France, c’est indéniable. C’est un joueur de classe mondiale qui manque à ses coéquipiers et aux supporters. C’est dommage pour lui car il veut jouer tous les matchs, et remporter toutes les compétitions. Cela doit être dur à vivre donc. Mais quand je regarde ma carrière, j’ai disputé quatre Coupes du monde et joué jusqu’à l’âge de 38 ans. Et quand je regarde en arrière – c’est terrible à dire – mais je crois que cette longévité a été possible grâce à mes blessures. »