Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit le 8 mars dernier, à l’occasion d’un match du Tournoi des Six Nations opposant le XV de France à l’Irlande, Antoine Dupont doit prendre son mal en patience avant de rejouer. Invité de France Inter cette semaine, la star toulousaine a abordé sa convalescence.
Le 8 mars dernier, Antoine Dupont quittait précipitamment le terrain après avoir été blessé au genou droit lors du match contre l'Irlande au Tournoi des Six Nations. Quelques heures plus tard, le diagnostic était sans appel pour la star des Bleus : une rupture du ligament croisé antérieur, l’obligeant à se mettre en retrait de longs mois. Invité de France Inter cette semaine, Antoine Dupont est revenu sur sa convalescence loin d’être simple.
Une blessure « accidentelle, soudaine, douloureuse et grave »
« Les premières semaines, ça a a été dur, a reconnu le joueur du Stade Toulousain dans l’émission Sous le soleil de Platon. Quand la blessure arrive, elle nous tombe dessus, on la voit pas arriver surtout quand elle est comme moi, accidentelle, soudaine, douloureuse et grave dans le sens sportif. On sait qu’on va être éloigné des terrains six à huit mois, donc la douleur, elle est physique, mentale et psychique, il faut d'abord arriver à avoir cette période d'acceptation, basculer en se projetant vers la reprise, avoir de nouveaux objectifs. Et dans tout cela, au bout d'un moment, on est obligé d'y trouver du positif, la seule direction que l'on a est d'essayer d'avancer, de revenir et d'essayer d'optimiser ce temps qui n'est pas du repos, qui est hors des terrains, mais qui reste du travail au quotidien, mais qui est différent et dans lequel il faut arriver à mettre à profit une autre période de notre vie. »
« C'est assez fastidieux le post-opératoire »
« Au début, les premiers mois, c'est assez fastidieux le post-opératoire, vu qu’on nous enlève l’appui. On perd beaucoup de muscle, donc le plus gros travail est de le regagner pour avoir une puissance musculaire suffisante pour reprendre la course, développe Antoine Dupont. Là j’en suis à trois mois, je vais reprendre la course très prochainement. J’en suis au travail de regain musculaire, de retrouver mes amplitudes, enlever les inhibitions, donc c’est que du travail en salle avec les kinés, qui n’est pas le plus fun mais qui est primordial. »