Le Tournoi des 6 Nations 2023 sera un test important en vue de la Coupe du monde, qui se déroulera dans seulement quelques mois en France. Certains joueurs pourraient en profiter pour tirer leur épingle du jeu et peut-être se faire une place au soleil en vue du grand rendez-vous de l’automne prochain.
C’est un mot atypique mais affectionné par Fabien Galthié. Depuis son arrivée en 2019, le sélectionneur du XV de France a souvent répété que des « ovnis » peuvent exploser et devenir des joueurs importants de son projet. Cela a été le cas par exemple de Gabin Villière, passé par le rugby à 7 et rapidement devenu incontournable avec les Bleus comme avec son club du RCT.
6 Nations : Ce match qui peut tout gâcher pour le XV de France https://t.co/wqreIRzMk8 pic.twitter.com/4n1mpnDTYj
— le10sport (@le10sport) February 1, 2023
Dumortier, Gailleton, Lebel… le combat va être rude derrière
En parlant de Villière, la prochaine surprise du XV de France pourrait bien venir de l’aile. Avec le retour récent à la compétition du Toulonnais, Fabien Galthié a décidé de retenir Ethan Dumortier dans le groupe qui prépare le premier match, face à l’Italie. C’est d’ailleurs qui pourrait prendre la place de Villière pour le début du Tournoi des 6 Nations et il aura quelque chose à jouer, surtout avec la méforme de Teddy Thomas ou encore un Alivereti Raka totalement disparu des radars. Au poste d’ailier, d’arrière ou de centre on peut également retrouver Émilien Gailleton, Louis Bielle Biarrey et Matthis Lebel.
Roumat, seule véritable surprise devant ?
Devant, on peut notamment parler d’un Alexandre Roumat qui a pris une toute autre envergure depuis son départ de l’UBB et son arrivée au Stade Toulousain. Troisième ou deuxième ligne, il pourrait bien se faire une place derrière l’inamovible trio formé par Anthony Jelonch, Charles Ollivon et Grégory Alldritt. A noter que tout dépendra de l’évolution e François Cros, fidèle de Galthié qui revient à son meilleur niveau après des graves problèmes au genou. Certains parlent également d’Emmanuel Meafou, véritable révélation au poste de deuxième ligne avec le Stade Toulousain. Hélas, les règles de World Rugby ne permettent aux Bleus de l’appeler que fin 2023, puisqu’il doit résider sur le sol français au moins cinq ans.