Quel est le meilleur demi de mêlée de l’histoire du XV de France ? Un jury constitué par Le Figaro et présidé par Guy Novès avait tenté de répondre à cette question l’année passée. Alors que 20 noms avaient été soumis, c’est finalement Antoine Dupont qui avait d’ores et déjà été élu, à seulement 26 ans.
L’année passée, Guy Novès avait présidé un jury composé de lui et six autres membres, dont la tâche était de désigner le meilleur demi de mêlée de l’histoire du XV de France. Organisé par Le Figaro, 20 noms avaient été soumis à ce jury afin de désigner le meilleur numéro 9 français. Alors qu’il n’est âgé que de 26 ans, Antoine Dupont avait alors été plébiscité.
XV de France : Grand danger pour Dupont, Galthié est prévenu https://t.co/MAB1iw1TPT pic.twitter.com/0wP58A1LOG
— le10sport (@le10sport) February 15, 2023
« Il touche déjà le sublime »
« Ça faisait très, très longtemps que je n’avais pas vu un joueur avec un tel potentiel, quel que soit le poste », avait alors expliqué Guy Novès. « Il est capable à lui seul de renverser un match. C’est un créateur et un finisseur. Il touche déjà le sublime sur les plans technique et athlétique. Et il va encore progresser, prendre de l’envergure. Et étoffer son palmarès. » Antoine Dupont avait été préféré à des joueurs historiques du XV de France comme Fabien Galthié (64 sélections), deuxième de ce classement, lui qui a porté le maillot français de 1991 à 2003.
Galthié, un « maître du jeu »
« Un maître du jeu avec des qualités classiques. Il était très performant au niveau de la passe et de la vision du jeu. Il ne me donnait pas l’impression de pouvoir faire de grosses différences tout seul, mais il avait l’état d’esprit du 9, l’intelligence dans le jeu », avait confié Guy Novès à son sujet. Derrière eux, on pouvait retrouver Pierre Berbizier (56 sélections), un « soldat de ce jeu. Pour toujours des matchs de grande qualité dans la sobriété. Face à lui, c’était très rugueux. Il se trompait très peu dans ses choix. C’était systématiquement un bel adversaire. »
Fouroux et Yachvili complètent le top 5
Jacques Fouroux (27 sélections) quant à lui était arrivé en quatrième position : « Il transformait les autres mais il ne transformait pas un match. C’était un joueur laborieux. Face à Dupont, il ne l’aurait jamais effleuré… », avait commenté Guy Novès. Le top 5 était complété par Dimitri Yachvili (61 sélections), « l’avènement du 9 buteur », estimait Wilfried Templier, membre du jury. « Ce n’était pas le cas avant lui en équipe de France. Un jeu clinique. Il était à son sommet lors du Grand Chelem 2010 et de la Coupe du monde 2011. » Enfin, pour compléter le top 10, on retrouvait dans l’ordre Philippe Carbonneau (32 sélections), Jérôme Gallion (27 sélections), Morgan Parra (71 sélections), Jean-Baptiste Elissalde (35 sélections) et Frédéric Michalak (77 sélections).