A 35 ans, Mahamadou Diaby est aujourd’hui un joueur de l’USAP. En effet, cet été, le troisième ligne a décidé de quitter l’UBB pour poursuivre sa carrière du côté de Perpignan. Alors que ce choix a pu en étonner certains, le principal intéressé s’est expliqué sur sa décision, révélant au passage être parti sans sa famille avec lui.
Passé de l’UBB à l’USAP durant l’intersaison, Mahamadou Diaby retrouve le sourire. Alors que la situation n’était plus forcément idéale à Bordeaux, le troisième ligne a choisi de faire ses valises. Un choix qu’il ne regrette absolument. « Franchement, je suis là depuis seulement trois semaines, et je suis déjà heureux. L’USAP, c’est un gros club, j’aime son environnement et les valeurs qui sont évoquées dans ce club », a confié Diaby pour L’iIndépendant.
« J’ai fait le choix de laisser mes enfants et ma femme à Bordeaux »
Alors que ce choix de quitter l’UBB pour l’USAP a pu intriguer, Mahamadou Diaby a souhaité s’expliquer. C’est ainsi que le nouveau joueur de Perpignan a notamment fait savoir : « Il y a des gens qui pensent que c’est quelque chose qui s’est fait sur un coup de tête. Que puisqu’on ne m’a pas fait jouer, j’ai décidé de partir. C’est insensé de penser ça ! J’ai pris une décision de vie. J’ai fait le choix de laisser mes enfants et ma femme à Bordeaux ».
« Vous ne laissez pas vos enfants et votre femme parce que vous n’êtes pas titulaire sur un match »
« J’étais dans une situation où j’avais du confort, un bon contrat avec un bon salaire, et même des projets d’après-carrière à Bordeaux. L’environnement autour de moi était plus que favorable. Vous imaginez bien que vous ne laissez pas vos enfants et votre femme parce que vous n’êtes pas titulaire sur un match », a ensuite fait savoir Mahamadou Diaby.
Celui qui est désormais à l’USAP a par ailleurs confié sur son départ de l’UBB : « J’arrivais à ma huitième saison et je me posais la question d’aller voir ailleurs. Parce que j’estimais que l’investissement que je mettais pour l’équipe était supérieur au rôle qu’on pouvait me donner. C’est paradoxal, parce que je jouais beaucoup, vu que je faisais ce qu’il fallait pour gagner ma place. Mais il faut aussi savoir sentir les choses ».