Licencié par l'Union Bordeaux-Bègles le 16 novembre dernier, Christophe Urios a fait son retour dans l'antre bordelaise sur le banc de l'ASM Clermont. Le Montpelliérain de naissance a reçu un superbe accueil du stade Chaban-Delmas qui a étonné tant l'histoire s'était mal terminée. Interrogé sur cet accueil chaleureux, il en a profité pour en remettre une couche sur ses détracteurs au sein de l'UBB.
Outre ses qualités de management, Christophe Urios est également connu pour son franc-parler et ses sorties fracassantes dans la presse. Et lorsqu'un personnage avec un si gros caractère se fait licencier, la sulfateuse est de sortie pour s'en prendre aux dirigeants et a ceux qui ont précipité sa chute. Il l'a encore prouvé après la défaite de sa nouvelle équipe Clermont, lui qui faisait son retour à l'UBB près de trois mois après son licenciement.
Le retour de Christophe Urios à Chaban-Delmas avant la rencontre entre @UBBrugby et @ASMOfficiel à 21h05 sur CANAL+ ! ?#UBBASM pic.twitter.com/Kkolj9CCA6
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) February 19, 2023
«Ça m’a touché»
Bien accueilli par le stade Chaban-Delmas pour son retour, Christophe Urios a salué la belle réaction des supporters bordelais. « Honnêtement, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas été bien accueilli. Oui, ça m’a touché car cela m’a fait plaisir mais comme je l’ai dit dans la presse cette semaine, ce n’était pas le plus important. Le plus important, c’était le match, il fallait prendre des points aujourd’hui. On n’a pas réussi à le faire mais je vois l’équipe qui progresse. Il faut continuer de se battre », a tout d'abord confié le nouvel entraineur de l'ASM avant de dézinguer l'UBB.
«Je sais qui sont ceux qui ne me salueront pas»
« Les accolades avec Diaby et Cobilas ? C’est pareil que pour le public. Je sais les joueurs qui ne me salueront pas et dans le club, je sais qui sont ceux qui ne me salueront pas et que je ne saluerai pas non-plus. Mais franchement, ce n’est pas le sujet. Ça m’a fait drôle parce que cela s’est passé très tôt. Mais vous savez, je sais tout ce qu’il s’est passé. J’ai les idées claires, très claires. À l’avenir, on en reparlera », a prévenu Christophe Urios. La pilule n'est pas passée.