Christophe Urios est revenu longuement sur son départ controversé de l’Union Bordeaux-Bègles en novembre dernier. Il a notamment abordé les sujets très chauds avec les cas de Matthieu Jalibert ou encore de Cameron Woki et a assuré que certains de ses anciens joueurs étaient bien contents de le voir partir.
Le Tournoi des 6 Nations fait une première pause et c’est donc le Top 14 qui reprend ses droits, avec une superbe 18e journée de championnat. Clou du spectacle, le choc entre l’UBB et l’ASM Clermont Auvergne de dimanche soir, puisqu’on assistera aux retrouvailles de Christophe Urios avec son ancien club.
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— le10sport (@le10sport) February 17, 2023
« C’est juste ma cabine qu’ils ne voulaient plus voir ! »
Dans un très long entretien publié dans Midi Olympique ce vendredi et à quelques jours de ce choc, l’ancien de l’UBB est revenu sur son licenciement de novembre dernier. « J’ai été vexé d’être viré de Bordeaux, parce que j’ai trouvé que je ne le méritais pas. Mais en même temps, il fallait prendre une décision. J’ai été en colère et surtout envers moi-même » a expliqué Urios, qui dimanche va affronter Fréderic Charrier et Julien Laïrle, ses deux anciens adjoints. « Ils ont fait front, face aux joueurs, ils n’ont pas écouté certains qui voulaient tout changer. Ils ont gardé ce qu’on faisait parce qu’ils y croyaient et parce qu’on l’a fait ensemble. Et maintenant, ces mêmes joueurs disent qu’ils y croient. En fait, c’est juste ma cabine qu’ils ne voulaient plus voir ! (rires) Mais ce n’est pas grave, parce qu’ils vont la voir dimanche ! ».
« Quand je me suis fait lourder, Matthieu a été le premier à m’envoyer un texto »
Cet entretien a également été l’occasion pour Urios de revenir sur l’accident de la fin de saison dernière, avec Matthieu Jalibert et Cameron Woki. « On a fait un procès complètement faux à ces jeunes. Et je veux le dire : je n’ai jamais eu de problèmes avec Matthieu ou Cameron. On s’est pris la tête en fin de saison mais depuis quand on n’a pas le droit de se prendre la tête avec les joueurs ? » a expliqué celui qui dirige désormais l’ASM Clermont Auvergne. « Quand je me suis fait lourder, Matthieu a été le premier à m’envoyer un texto. Et quand j’ai signé ici, pareil ! On les a fait passer pour des merdeux, des mecs avec un mauvais esprit… Bien sur qu’ils ne sont pas toujours faciles, mais moi j’ai aimé les entraîner ! C’était de bons gamins. Par contre j’ai eu des problèmes avec d’autres… qui étaient moins jeunes ceux-là ! ».