«Les faire taire», Urios lance les hostilités
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Trois mois après son départ, Christophe Urios va faire son retour à Bordeaux ce dimanche, à l’occasion de la rencontre entre l’UBB et l’ASM Clermont. Des retrouvailles attendues et l’entraîneur, présent en conférence de presse ce samedi, en a profité pour lancer les hostilités. Il a notamment annoncé vouloir faire taire le stade Chaban-Delmas.

Licencié en novembre dernier de son poste d’entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’apprête à retrouver son ancien club. Désormais sur le banc de l’ASM Clermont, le technicien auvergnat se déplace sur la pelouse de l’UBB ce dimanche, à l’occasion de la 18e journée du Top 14.

«Mon retour, ce n'est pas la priorité»

« Mon retour, ce n'est pas la priorité. La priorité, c'est de donner de l'énergie et faire en sorte que mon équipe soit dans les meilleures dispositions », a déclaré Christophe Urios en conférence de presse, en marge de cette rencontre. « Sur le plan émotionnel, je me laisse porter. Je ne sais pas comment je réagirai, je ne sais pas quel accueil j'aurai. Mais je ne vois pas pourquoi j'aurais un mauvais accueil. J'ai toujours eu de très bonnes relations avec les supporters et je les remercie parce que c'était top. Chaban, c'était top. »

«Maintenant, ça sera de les faire taire !»

S’il garde un bon souvenir du public de l’UBB, Christophe Urios a tout de même prévenu en rigolant : « Notre credo c'était de faire chanter Chaban ! Maintenant, ça sera de les faire taire ! ». Au-delà du public, il retrouvera également ses anciens joueurs, dont certains étaient à l’origine de son départ. « S'il y a des joueurs à qui je n'ai pas envie de dire bonjour, eux non plus n'auront pas envie de me le dire... Parce que je sais tout, et eux savent tout... », a-t-il ajouté.

Articles liés