Face au Racing 92, l'ASM Clermont n'a pas réussi à l'emporter. Les hommes de Christophe Urios se sont inclinés 10-26 et sont encore en danger de relégation, surtout après les victoires du LOU et de Perpignan. L'ancien manager de l'UBB s'est montré frustré après la défaite, même s'il reste derrière ses joueurs à 100%.
Cette saison du Top 14 est décidément pleine de suspense. Clermont, 42 points, pouvait espérer grimper à la septième place en cas de victoire et croire aux barrages. Au lieu de cela, la défaite face au Racing 92 a fait replonger les joueurs en bas du classement, eux qui ne sont qu'à quatre points du barrage pour le maintien en championnat. La fin de saison risque donc d'être tendue à Clermont.
«Beaucoup de frustration, de déception»
Dans des propos relayés par L'Équipe, Christophe Urios, le manager de Clermont, a donné son ressenti après la défaite des siens face au Racing 92 (10-26) : « Le sentiment qui prédomine encore une fois, c'est beaucoup de frustration, de déception. On a le sentiment d'avoir dominé le match. En première mi-temps, on domine tout, et en seconde c'est pas loin d'être pareil. On prend deux premiers essais trop faciles mais malgré ça, on domine cette équipe, en restant cohérents. Le problème, c'est quand tu vas trois fois derrière la ligne et que tu ne marques pas. C'est une zone de jeu qui nous pose problème. On l'avait réglé contre Pau mais là on est retombés dedans. »
Urios balance une puncline sur le XV de France https://t.co/kifLrnnLbc pic.twitter.com/Qf908iNvOF
— le10sport (@le10sport) March 28, 2024
«Mais on n'a pas ce déclic, on n'a pas ce joueur-déclic»
« C'est l'histoire de notre saison. Mais quand je vois le match qu'on fait, la semaine d'entraînement qu'on a fait, continuons le combat. Il faut sans doute changer les formes d'entraînement pour ne pas s'user mais ce qu'il faut avant tout, c'est gagner les matches ; c'est ça le juge de paix. Je suis fier des joueurs aujourd'hui (samedi). Parfois, je les ai critiqués mais là je trouve qu'on avait la bonne mentalité. Mais on n'a pas ce déclic, on n'a pas ce joueur-déclic, explique Urios.La place de barragiste ? On regarde la vérité en face. Je trouve que le groupe travaille bien donc il n'y a pas de raison que ça ne finisse pas par payer. »