Top 14 : «J'ai une grande gueule, je suis gros», la punchline d'Urios
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

A 58 ans, Christophe Urios est l'un des entraîneurs emblématiques du Top 14 aujourd'hui. Aux commandes de Clermont actuellement, celui qu'on a vu aussi sur le banc de l'UBB ou encore de Castres est aussi connu pour son personnage. Grande gueule et habitué des sorties remarquées, Urios assume pleinement ce côté.

Actuellement entraîneur de Clermont, Christophe Urios fait régulièrement parler de lui, notamment pour ses coups de gueule à répétition. Ce n'est aujourd'hui plus un secret, il n'a clairement pas sa langue dans sa poche et quand il a quelque chose à dire, Urios ne se cache pas pour le dire. Connu donc pour son côté grande gueule, l'entraîneur de Clermont assume totalement comme il a pu le faire savoir à l'occasion d'un entretien accordé au Figaro.

« Je suis à 100% authentique, je dis ce que je pense »

« Dans quelle mesure je joue de mon côté grande gueule ? "Si on te reproche quelque chose, cultive-le parce que c'est toi". C'est ce qu'on me reproche et c'était déjà le cas à Bordeaux, c'est de prendre de la place dans les médias. Mais tout ça, je n'en ai rien à foutre. Franchement, je n'en joue pas, ce n'est pas mon fonds de commerce. Je n'appelle jamais la presse. Après, je suis à 100% authentique, je dis ce que je pense. Ce que je dis à tous les médias, c'est la vérité. Effectivement, j'ai un ton, j'ai une grande gueule, je suis costaud, je suis gros... C'est moi ! C'est ma force », a tout d'abord lâché Christophe Urios.

« Il est hors de question que je devienne mou »

L'entraîneur de Clermont a ensuite ajouté sur ce même sujet : « Il est hors de question que je devienne mou. Je ne veux pas être un mou. Je prends tout le temps mes responsabilités, quitte à ce que ça me coûte cher. Même quand j'étais joueur, je me suis fait mettre au placard parce que j'avais dit les choses sur un mauvais ton pour l'entraîneur. Mais c'était ce que je pensais. Je suis 100% authentique, je ne recherche pas la lumière. Aujourd'hui, si l'ASM s'est remise en route, c'est que l'institution s'est remise en route, c'est ce qui est important ».