Christophe Urios est récemment revenu sur son départ de l’Union Bordeaux-Bègles, survenu en novembre dernier. Désormais à l’ASM Clermont Auvergne, il a notamment expliqué être passé par des moments assez compliqués pour ce qui reste son premier échec dans sa carrière d’entraîneur, avant d’enfin pouvoir envisager un retour en Top 14.
C’est un événement assez inattendu. Seulement quelques mois après une prolongation jusqu’en 2025, l’UBB a décidé de se séparer de Christophe Urios. Reconnu comme l’un des meilleurs managers de Top 14 ces dernières années, il a avoué avoir traversé une période assez compliqué après cet échec.
Urios est parti, il prépare sa vengeance https://t.co/98IQYNgvCF pic.twitter.com/X8aWAVjWrN
— le10sport (@le10sport) January 20, 2023
« Là t’as envie que d’une chose, que tout le monde aille se faire foutre »
Habituel consultant dans Les Grandes Gueules du Sport, Urios s’est confié comme jamais au sujet de son départ de l’UBB. « Du jour au lendemain tu te retrouve un peu seul » a expliqué celui qui a récemment trouvé un poste, du côté de Clermont. « Je l’ai vécu une chose injuste, ça m’a vexé, déçu, j’étais un peu sous le choc. Là t’as envie que d’une chose, que tout le monde aille se faire foutre. De suite après j’ai basculé dans le pourquoi, pour comprendre, c’est une remise en cause ».
« Au mois de novembre ou décembre j’avais des opportunités en Top 14 et en Pro D2, mais... »
« Personnellement, j’ai eu une perte de confiance, avec des sautes d’humeur. T’as envie de rester seul et c’est un peu le danger » a poursuivi Urios, au micro de RMC Sport. « Arrive ensuite la troisième phase, qui est celle de la reprise. Là tu recommence à regarder du sport, parce que moi je ne regardais plus de sport, je ne lisais plus la presse. Au mois de novembre ou décembre j’avais des opportunités en Top 14 et en Pro D2, mais franchement je me sentais pas le courage de repartir au combat. J’avais vraiment envie de couper ».