Christophe Urios, coach du Castres Olympique, se prononce sur la possibilité de s'asseoir, un jour, sur le banc du RCT.
Les entraîneurs passent, mais Mourad Boudjellal reste. Le président du Rugby Club Toulonnais a vu passer de nombreux coaches depuis le début de sa présidence, dont Bernard Laporte, Diego Dominguez ou Christophe Galtier, et lors de son passage sur les antennes de RMC Sport, Christophe Urios, manager général du Castres Olympique, admet avoir refusé les avances du dirigeant varois en 2016, tout en ouvrant, désormais, la porte à une éventuelle arrivée sur les bords de la Méditerranée.
«J’ai la faiblesse de penser que oui, je suis capable de le faire»
« Je ne suis pas allé à Toulon il y a trois ans car je ne me sentais pas prêt. Je sortais d’Oyonnax et il y avait l’après-Bernard Laporte qui me semblait extrêmement lourd à porter. Je ne me sentais pas légitime. J’avais besoin de ce passage à Castres pour ensuite basculer vers autre chose. Aujourd’hui, la question est toujours la même. Est-ce que je suis capable de le faire ? J’ai la faiblesse de penser que oui, je suis capable de le faire. Et je pense que ce sera d’ailleurs un passage obligé avant la fin de ma carrière. Pour me réaliser, j’aurais besoin de cela. Je ne suis pas juste un mec qui entraîne des potes », déclare Christophe Urios.