Rugby - Top 14 : Collazo répond sèchement à Webb !
A.C.

Patrice Collazo, manager du RCT, est revenu sur les récents propos de Rhys Webb concernant son passage à Toulon. 

La hache de guerre n’est pas encore enterrée. Dans une interview accordée à la BBC, Rhys Webb a taclé ses anciens dirigeants au RCT, expliquant notamment : « La pire des choses est qu'ils ne m'ont rien dit en face. Ils ont parlé directement dans les médias français. J'ai tout appris de la bouche des autres joueurs en arrivant à l'entraînement ». Bernard Lemaitre a rapidement réagit aux propos du demi-de-mêlée gallois, dont le contrat avec le RCT a été rompu, assurant avoir été trompé. « Rhys Webb arrange un peu la sauce à sa manière. C’est souvent le cas dans ce genre de situation » avait notamment expliqué le président toulonnais. 

« Aucun joueur n’est au-dessus de l’institution » 

Cette fois, c’est au tour de Patrice Collazo de s’exprimer... et le coach du RCT a tenu à revenir sur la version livrée par Rhys Webb. « J’ai vu que Rhys s’était plaint de la manière dont on l’avait traité à Toulon. Il a juste omis quelques gros détails. En fait, il y a eu plusieurs volets. Le premier, lorsqu’il m’annonce en juin dernier que sa femme veut rentrer au Pays de Galles. Je lui demande alors si cela lui pose problème. Il m’affirme que non et m’assure qu’il tiendra tous ses engagements. Avec Laurent Emmanuelli, on entend que son CV circule en Angleterre. On nous le confirme. On demande à Rhys s’il veut partir mais il dément catégoriquement. Troisième volet en décembre. Il nous annonce qu’il ne veut plus aller au bout de son contrat et qu’il veut être libéré. Je lui explique que le moment n’est pas très bien choisi mais que je peux comprendre. Il m’assure encore qu’il va faire une grosse fin de saison. De mon côté, j’interviens avec Laurent Emmanuelli auprès du président pour qu’il le libère gratuitement. Rhys me remercie » a expliqué le coach du RCT, dans les colonnes de Var-Matin. « Dès qu’il a cet accord, il se rapproche de la Fédération galloise pour essayer de réintégrer l’équipe nationale dès le Tournoi des six nations. Et on apprend en janvier, à 24 heures d’un match, qu’il serait désormais sélectionnable. Déçu par son comportement, je prends donc la décision de le sortir du groupe malgré l’absence de Serin et l’indisponibilité de Méric. Je ne lui donne aucune explication puisqu’il ne m’en a pas donnée. J’estime que la loyauté ne peut pas être à sens unique. C’est un cadre auquel je ne peux déroger. Aucun joueur n’est au-dessus de l’institution. Pour finir, je tiens à rappeler que beaucoup de grands joueurs sont passés à Toulon et se sont contentés de laisser une trace sur le terrain, ce qui est la marque des plus grands. Pas dans les journaux ou à l’infirmerie ». 

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