Rugby - Top 14 : Charles Ollivon raconte son confinement
A.C.

Charles Ollivon, capitaine du XV de France et troisième-ligne du RCT, s’est exprimé au sujet de son confinement. 

On ne sait pas encore quand on reverra le Top 14, à la télévision. Le championnat de France, tout comme la Pro D2 et toutes les divisions inférieures, sont à l’arrêt depuis la mi-mars. Initialement une possible reprise en aout a été évoquée, mais rapidement écartée et désormais, la tendance donnerait à une reprise au mois de septembre prochain, seulement. C’est en tout cas ce qu’a annoncé récemment Paul Goze, président de la Ligue nationale de rugby, qui ne s’entend d’ailleurs pas du tout avec Bernard Laporte, son homologue de la FFR, aux sujet s des modalités de cette reprise. 

« Le confinement se passe bien, du mieux possible » 

En attendant, les joueurs sont toujours confinés chez eux, comme une grande partie de la population mondiale et Charles Ollivon a raconté son quotidien, à Christian Califano. « Le confinement se passe bien, du mieux possible. On s’occupe en faisant un peu de sport et en faisant des choses qui changent par rapport à la vie quotidienne. On essaie de garder le sourire et de voir le positif. Je fais le ménage plus qu’avant forcément, la cuisine un petit peu, le jardin beaucoup et puis je m’entraîne. Je fais un peu de bronzette dehors et les courses » a confié le troisième-ligne du RCT, lors d’un live Facebook. « Je n’étais pas bien équipé en ce qui concerne la musculation. Quand j’ai compris que ça allait un peu durer, je me suis fait livrer pas mal de matériel. Donc maintenant je peux travailler quasiment comme avant et comme au centre d’entraînement. Puis j’ai aussi récupéré un rameur au stade. Au début j’en faisais tous les deux jours et plus ça avance moins je continue. Donc je vais courir dans la colline. Mais ce ne sont pas les mêmes efforts par rapport à une semaine normale d’entraînement. Il faut un peu s’adapter. Ce sont des efforts différents. On s’adapte comme on peut et rien que de transpirer ça fait du bien. On a des groupes de travail avec le préparateur et sur certains exercices nous avons des objectifs comme au rameur par exemple. On s’envoie des photos entre joueurs avec différentes distances. Forcément, on se challenge entre joueurs. Ça fait du bien, c’est sympa ».

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