Bernard Laporte, ancien manager général du RCT désormais président de la Fédération française de rugby, s’est confié au sujet des la crise qui fait rage à Toulon.
C’est calme… beaucoup trop calme. Habitué des coups d’éclat des limogeages express et des coups de gueule cinglants, MouradBoudjellal reste étrangement zen. Le président du RCT a en effet récemment confié que la situation de son club, actuellement douzième de Top 14 avec seulement deux victoires au compteur en sept journées, ne l’affolait pas. Il a d’ailleurs même expliqué qu’il était prêt à laisser du temps à PatriceCollazo, lui qui a brulé pas moins de quatre coachs en moins de deux saisons.
« C'est difficile de rester constamment en haut »
Véritable idole du RCT, avec lequel il a remporté un Bouclier de Brennus en 2014 et trois titres consécutifs de Champion d’Europe de 2013 à 2015, Bernard Laporte s’est exprimé au sujet des difficultés actuelles que rencontre le club toulonnais. « Je suis toujours licencié au RCT. Je ne le cache pas, c'est un club que j'aime profondément. Il est dans la reconstruction ; il faut lui laisser le temps. On s'imagine que le RCT, c'est toujours le RCT » a expliqué le président de la FFR, lors d’un entretien accordé à La Provence. « C'est vrai, ça a baissé d'un ton, il faut dire les choses comme elles le sont. Mais ça va redémarrer. Tous les clubs connaissent une période délicate. Voyez Clermont, la saison dernière. C'est difficile de rester constamment en haut. Nous, à l'époque (entre 2011 et 2016), on a eu la chance de disputer huit finales, mais une telle constance, ça n'existera plus ».