Sergio Parisse, capitaine du Stade Français, est revenu sur la fusion avortée avec le Racing 92 lancée en mars dernier.
Ce fut l’un des projets les plus farfelus du rugby français de ces dernières années. Le 13 mars 2017, Jacky Lorenzetti et Thomas Savare lâchaient une véritable bombe, en annonçant la fusion du Racing 92 et le Stade Français, les deux clubs rivaux de Paris et sa banlieue. Cette annonce avait fait grand bruit… avant de mourir dans l’œuf, puisque la fusion a été annulée quelques jours après.
« Le traumatisme de la fusion est derrière nous »
De l’eau est passée sous les ponts, et plusieurs mois après, Sergio Parisse est revenu sur cet évènement particulier. « Ce qu’il reste de la fusion ? Franchement, rien. Le traumatisme, il est derrière nous. Maintenant, dans dix ans, on en parlera probablement encore, car ça restera dans nos mémoires. Et on racontera ça à nos enfants en rigolant » a expliqué le capitaine du Stade Français, dans les colonnes du Midi Olympique. « Vivre un truc pareil, c’est assez rare dans une carrière. Mais, paradoxalement, c’est un bon et un mauvais souvenir. Ça nous a permis de réaliser une superbe fin de saison avec le premier titre européen du club et l’arrivée d’un nouveau propriétaire avec un beau projet sur le moyen et le long terme. On a connu des jours difficiles, mais ça a aussi nourri beaucoup d’espoirs ».