En novembre 2022, Christophe Urios se fait virer de l'UBB, trois ans après l'avoir rejoint. Un sacré coup de tonnerre pour l'ancien manager de Castres, qui a rapidement rebondi en prenant les rênes de l'ASM Clermont. Plus d'un an après son éviction, il est revenu sur cet épisode marquant, avec des mots bien à lui.
Le manager de Clermont, ChristopheUrios est connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Le natif Montpellier, derrière ses airs d'homme froid est en fait un grand sentimental. Son départ de l'UBB, après en avoir été renvoyé a été très mal vécu par Christophe Urios, qui s'était donné corps et âme pour le club girondin. Au moment d'en reparler, l'émotion est évidemment encore présente.
«Je voulais continuer à l'UBB»
Au cours d'une interview accordée au Quotidien du Sport, Christophe Urios est revenu sur son renvoi de l'Union Bordeaux-Bègles, en novembre 2022 : « Je ne l’ai pas vécue comme un échec. Ça s’est mal terminé, mais on a quand même fait plusieurs demi-finales. Ça s’est mal terminé et on n’a pas gagné de titres, mais on a permis au club de retrouver les phases finales. Je voulais continuer puis des choses ont filtré dans la presse, ça ne m’a pas plu. Après cet épisode, l’UBB ce n’était plus pareil. »
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— le10sport (@le10sport) March 24, 2024
«Je m’adapte, mais on ne manipule pas»
« Comme je suis cash et j’aime que les choses soient claires, j’ai dit à mon président : «Dis-moi si tu veux qu’on continue ou pas ». Il m’a dit de lui laisser la soirée pour réfléchir, le lendemain il me disait que c’était fini. Ça a été rapide, brutal. Je m’adapte, mais on ne manipule pas, poursuit Christophe Urios. Je reconnais que ça a été dur, j’ai eu le soutien de ma famille et je me suis concentré sur mon exploitation viticole. »