Alors qu'ils restaient sur trois défaites consécutives, les Clermontois n'ont pas fait mieux qu'un match nul samedi face à Oyonnax. L'ASM n'avance donc plus, mais la trêve va permettre de se changer les esprits. D'ailleurs, Christophe Urios s'est promis de discuter avec certains joueurs.
L'ASM n'y arrive plus en Top 14. Une semaine après la lourde défaite face au Stade Rochelais, les hommes de Christophe Urios défiaient Oyonnax à domicile, mais ils ont concédé le nul. Place désormais à un petite pause qui va faire du bien aux Auvergnats et pendant laquelle Urios va en profiter pour s'entretenir avec ses joueurs.
XV de France : Un cadre de Galthié annonce du lourd avant le choc https://t.co/kqciJnEtVE pic.twitter.com/TB4xndkN20
— le10sport (@le10sport) March 10, 2024
«Je pense que mon message passe toujours»
« On n’est pas en confiance c’est certain. Après le match de Lyon il y avait une bonne dynamique. Mais ce match de Toulouse nous a fait du mal. On a une pause avant le match de Pau, on fera des choses différemment. Je pense que mon message passe toujours ! Si au bout de six mois il ne passe plus… Ce sera dur jusqu’au bout mais il faut faire bloc et on ne le fait pas assez. On va essayer de retrouver du fil dans notre jeu. On ne se pose pas la question de la sixième place. C’est dangereux d’y penser et de ne pas regarder derrière », a déclaré le coach de l'ASM en conférence de presse.
«J’aurais besoin d’avoir des bonnes discussions avec certains ça va être bien»
« Depuis quelque temps beaucoup de choses nous tombent dessus. Le coup de pied en ballon mort de Jules Plisson se joue à un mètre. On est très dominateurs en mêlée et on se fait pénaliser c’est dur pour Rabah Slimani franchement. On part à Montluçon faire une journée jaunarde j’aurais besoin d’avoir des bonnes discussions avec certains ça va être bien. Nos meilleurs joueurs ne jouent pas à leur meilleur niveau. J'ai compris les sifflets du public et j’espérais qu’on prenne une bronca au début de la seconde période. On déconne depuis plusieurs semaines ! Enfin, j'ai lu dans la presse qu'il ne fallait pas crier avec la jeune génération (il s'arrête). Je ne partage pas cela », a ajouté Christophe Urios. Ça risque de gronder...