Mourinho lâche une punchline, Urios lui répond
La rédaction

Débarqué en novembre dernier par l’UBB, Christophe Urios a retrouvé un nouveau challenge en signant à Clermont mercredi dernier. S’il est ravi d’avoir retrouvé un club si rapidement, l’ancien manager bordelais semble avoir été marqué par son licenciement. Mais une phrase de José Mourinho a particulièrement raisonné dans sa tête à ce moment-là.

Qui a dit que le football et le rugby étaient deux sports différents ? S’il existe évidement quelques différences, la métier de coach, lui, reste le même. Et c’est pas Christophe Urios qui dira le contraire.

« Je ne comprenais pas pourquoi Mourinho disait ça »

Interrogé par Rugbyrama suite à sa nomination au poste de manager de Clermont, Christophe Urios est revenu sur son licenciement de Bordeaux-Bègles, citant alors le célèbre José Mourinho : « Je ne m’étais jamais fait débarquer en 21 ans et je comprends aujourd’hui les mots de José Mourinho quand il disait ‘on devient un vrai entraîneur quand on se fait virer’. Je ne comprenais pas pourquoi il disait cela. Alors je faisais le beau, en disant que je ne m’étais jamais fait virer mais au moins je suis un vrai entraîneur ! Aujourd’hui j’ai la rage et je suis prêt ! »

Un mariage réussi ?

On connaît le franc-parler de Christophe Urios qui créé souvent des problèmes là où il passe. Cependant, il assume ce côté « cash » et affirme que ça ne sera pas un problème pour lui de débarquer dans le calme clermontois : « J’ai un fonctionnement cash. Je ne manque de respect à personne et dans le même temps, je ne serai pas un mou demain. Et ce n’est pas ce que l’on attend de moi. C’est ma force. Si on fait de la m*rde, je dirai qu’on fait de la m*rde, si on est bon je dirai qu’on est bon… mais c’est la vie ! Il faut que tout le monde soit comme ça ! C’est ma façon d’être. On ne peut pas fermer le club et dire qu’il faut partager des émotions ça ne peut pas marcher. Clermont a la vocation de faire rêver. Mais si on ne fait pas perdurer cette identité, les gens ne courront plus à l’ouverture du stade. Et moi je veux qu’ils courent. »

Articles liés