La malédiction continue pour le club parisien, qui a encore perdu au SDF face au champion de France perpignanais. Le «syndrome Clermont en finale» fait déjà office de comparatif.
La présence de Florent Pagny et des catcheurs mexicains n'y a rien fait : le Stade Français s'est incliné contre l'USAP (14-20) et semble décidément maudit au Stade de France. Max Guazzini, qui se posait déjà des questions, va devoir faire un bilan après quatre défaites et un nul récolté depuis la saison dernière dans l'enceinte dionysienne. Battus par Toulouse (13-26), les Harlequins (10-15) et Clermont (19-21), tenus en échec par Perpignan (13-13) et donc vaincus par ces mêmes Catalans ce samedi, les Parisiens ont accumulé suffisamment de revers à Saint-Denis pour que leur fierté soit touchée.
«Un ébranlement, un vrai traumatisme» «Perdre plusieurs fois de la sorte joue au niveau inconscient. C'est un ébranlement, un vrai traumatisme surtout que la répétition de ces traumatismes dans le temps renforce son impact sur les joueurs. C'est un peu comme le syndrome de Clermont en finale. Il y a des défaites qui font plus mal que les autres, encore plus au Stade de France devant autant de supporters», analyse Christophe André, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne de Paris et spécialiste de la psychologie du sport, dans les colonnes du Nouvel Observateur. Sachant que le club parisien est loin de pouvoir jouer au Parc des Princes et que le stade Jean-Bouin n'offre pas de garanties suffisantes pour accueillir de tels chocs du Top 14, les Parisiens doivent se sentir bien orphelins.