C'est l'un des transferts de l'été du côté de l'UBB. Cameron Woki a effectivement choisi de faire son retour à l'UBB, trois ans après son départ. Interrogé à ce sujet, Patrice Collazo, le manager du Racing 92, confirme qu'il s'agit bien d'un choix de son joueur, mais il assure que les deux parties sont restées en bon terme. A tel point que Cameron Woki a même effectué une visite surprise auprès de ses anciens coéquipiers.
Après avoir échoué en finale du Top 14, après avoir remporté le Champions Cup, l'UBB souhaite désormais s'imposer comme l'un des principaux concurrents du Stade Toulousain. Par conséquent, le club bordelais mène une grosse campagne de recrutement qui a notamment abouti au retour de Cameron Woki, trois ans après son départ. Patrice Collazo, le manager du Racing 92, raconte d'ailleurs les coulisses de ce transfert et dévoile une visite surprise de son ancien joueur.
«Je ne voulais pas qu’on se fâche et on s’est quitté en bons termes»
« Les recrues ? Si on les a prises, c’est qu’on leur trouvait des qualités. On avait besoin de puissance devant et d’un peu de leadership. Il a fallu aussi s’adapter aux sorties tardives de Thomas Laclayat (il a rejoint la Section Paloise) et de Cameron Woki […] Cameron, c’est quelqu’un que j’ai découvert à mon arrivée ici. Il avait besoin de se recentrer sur des choses qu’il aime faire et qu’il maîtrise. C’est ce qu’on a fait. Ce départ à Bordeaux, c’est un souhait de sa part mais on n’est pas sur un problème de personnes ou de comportement. Ces derniers mois, ça a matché entre nous, je ne voulais pas qu’on se fâche et on s’est quitté en bons termes : pour tout vous dire, il est même venu nous voir au club lundi dernier », révèle-t-il dans les colonnes de Midi-Olympique.
«Il est même venu nous voir au club lundi dernier»
Laurent Martin, le président de l'UBB, confirmait d'ailleurs récemment que Cameron Woki avait réclamé son retour : « Dès la saison passée, Cameron avait commencé à envoyer quelques messages en disant qu’il regrettait un peu Bordeaux et je crois que la greffe à Paris n’avait pas vraiment pris. Cette année, il a été un peu plus insistant. En fin de saison, il y a eu un contexte où on a estimé que tout était réuni. Il fallait remplacer Guido Petti, il nous fallait un expert sur la touche et il est très fort là-dessus »