Rugby - XV de France : Guirado évoque la pression du brassard de capitaine !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Avant le dernier test-match de l’année face aux Fidji ce samedi, Guilhem Guirado a fait le point sur son rôle de capitaine au sein du groupe de Jacques Brunel.

Après une terrible série de cinq défaites consécutives, les Bleus ont retrouvé le sourire en l’emportant face à l’Argentine le week-end dernier (28-13). Désormais, le XV de France a l’opportunité de signer un deuxième succès de rang ce samedi face aux Fidji, de quoi préparer au mieux l’année 2019 qui sera marquée par un nouveau Tournoi des Six Nations et la Coupe du monde au Japon. Mais ce dernier test-match sera également l’occasion pour Guilhem Guirado d’honorer une 63ème sélection avec l’équipe de France, dix ans après sa première apparition en Bleu. Après avoir évoqué la rencontre qui attend la France, le talonneur s’est longuement confié sur son cas personnel et le brassard de capitaine confié par JacquesBrunel, une lourde responsabilité selon lui.

« Ce rôle-là est impressionnant et pas du tout facile à endosser »

« Si j’ai franchi un cap en tant que capitaine ? Je pense que c’est lié à l’expérience et à tous ces revers qui m’ont forgé. J’appréhende ce capitanat plus sereinement et j’échange plus facilement avec les anciens et ceux qui sont très importants dans le groupe comme Mathieu (Bastareaud, ndlr) avec qui j’ai un rapport fraternel et qui m’aide beaucoup. Tout ça me permet de me préparer différemment par rapport à mes débuts, où j’apprenais. Malheureusement, il faut apprendre vite. Et ce rôle-là est impressionnant et pas du tout facile à endosser, surtout avec ce parcours semé d’embuches. Pour me protéger, j’ai voulu paraître le plus froid et réservé possible. Maintenant, j’approche aussi de la fin de ma carrière et quand je regarde dans le rétroviseur, je me dis que je n’en ai peut-être pas suffisamment profité et que je dois croquer le temps qu’il me reste à pleines dents. Il y a trois, quatre ans, je suis arrivé sur la pointe des pieds. Aujourd’hui, je sais tout ce qu’il faut faire pour y arriver. » a-t-il confié dans une interview accordée à Rugbyrama.

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