Les années bordelaises de Christophe Urios ont été bien remplies pour l'actuel manager de Clermont, qui reparle souvent de cette époque. Viré du club en novembre dernier, le manager clermontois est revenu sur ses années à l'UBB et a avoué avoir regretté de ne pas avoir fait venir Benjamin Urdapilleta, aujourd'hui à Clermont.
Lors de la défaite face à l'UBB il y a deux semaines, le manager de Clermont, Christophe Urios, avait répondu à nos questions en conférence de presse concernant son ancienne équipe. Comme à son habitude, il avait répondu séchement « je sais ce que j'ai fait ici, je sais pourquoi je suis parti, enfin, pourquoi j'ai été viré... » Désormais, il sait aussi ce qu'il a regretté.
« Il voulait venir à Bordeaux d’ailleurs et je ne l’ai pas pris»
L'une des satisfactions de la saison à Clermont se nomme Benjamin Urdapilleta. L'ancien joueur de Castres est arrivé cet été en Auvergne et Christophe Urios a reconnu qu'il avait refusé de le recruter dans son dernier club, dans des propos relayés par Rugby Scapulaire : « Benjamin Urdapilleta ?Il voulait venir à Bordeaux d’ailleurs. Je ne l’ai pas pris, parce que j’avais peur de ça. D’abord, j’avais peur que ce qui s’est passé à Castres se reproduise. Ensuite, je ne voulais pas mettre des bâtons dans les roues de Matthieu Jalibert, qui devait s’épanouir. Mais avec le recul, je le regrette car je pense qu’il aurait fait progresser Matthieu. »
Top 14 : Le calvaire est terminé, Urios jubile https://t.co/eK0yQu3yPW pic.twitter.com/HIAqsouHPr
— le10sport (@le10sport) April 28, 2024
«Je pense même qu’avec lui, on aurait été champions»
« Et je pense même qu’avec lui, on aurait été champions. Au moins une fois, rajoute Urios.Parce qu’il a ce que peu de joueurs ont : la rage de vaincre. Il a ça en lui. Tout le temps. Tous les jours de la semaine, et encore plus le samedi. Dans une jungle comme le Top 14, il n’y a pas de mystère : les équipes qui sortent sont les mieux armées. Qui ont une super mentalité, qui sont sur la même page, qui travaillent dur, qui ont de la clarté dans leur jeu avec une vraie identité. »