Robert Ménard, le maire de Béziers, estime que le club de l’ASBH fait une erreur en repoussant aussi tôt le projet de rachat du club de Christophe Dominici.
Christophe Dominici était fou de rage. Les présidents de l’Association Sportive Béziers Hérault ont choisi de faire confiance à Louis-Pierre Angelotti et René Bouscatel pour reprendre le club, qui est en grande difficulté financière, plutôt que de faire confiance à Christophe Dominici, qui se présentait avec un projet digne du « Paris Saint-Germain du Rugby ». Ce dernier estime que ce refus était « très grave ». Et il pourrait jouir d’un soutien de taille dans ce dossier…
« Je crois qu’on a fait une énorme erreur »
Ainsi, dans une interview accordée à L’Equipe, le maire de Béziers Robert Ménard estime que la précipitation dans ce dossier a fini par être une erreur, et qu’il faut discuter de nouveau de ce projet. « J'ai tout fait pour inciter Christophe Dominici à amener au plus vite des réponses rassurantes quant aux garanties bancaires. Je le répète, mais on n'avait plus qu'à attendre ce vendredi la lettre de confort bancaire pour prendre une décision en âme et conscience. Je crois que l'on a fait une énorme bêtise en se précipitant. Je vais réunir tout le monde autour d'une table, et on verra ceux qui se préfèrent eux-mêmes à l'avenir du club. On doit s'écouter, sinon on va être la risée du monde du rugby. J'ai besoin d'éclaircissements. De chaque côté, il y a eu des maladresses. Je vais essayer de recoller les morceaux, jouer la carte de la conciliation, du compromis, de la bonne foi. J'ai eu ce matin tous les responsables du rugby français. Tous, même ceux qui ne s'entendent pas. J'ai voulu les entendre, pas les interpeller. La seule chose que je peux faire maintenant, et c'est mon obligation, c'est de réunir tout le monde et dire : on va se parler calmement ».