Rugby : Le patron du Stade Toulousain calme le jeu avec le Racing 92 !
B.C.

Alors que Didier Lacroix s’en est pris au Racing 92 à l’issue de leur confrontation dimanche dernier (21-22), le président du Stade Toulousain est revenu sur ses paroles ce dimanche.

Le duel entre le Racing 92 et le Stade Toulousain a duré plus que 80 minutes le week-end dernier. Après la victoire de son club, Didier Lacroix n’a pas hésité à tacler son adversaire du jour pour défendre ses supporters venus à La Défense Arena. « Il y a eu je pense un peu trop de séances audio de la part de la régie qui couvrait les chants des Toulousains, avait-il indiqué. Si on doit couvrir le chant des Toulousains, il faut faire chanter son public plutôt que monter les haut-parleurs », avait-il lâché. Une déclaration loin d’être anodine qui fait échos aux propos de Jacky Lorenzetti, qui s’en est lui-même pris à son public. Mais dans un entretien accordé au Parisien ce mercredi, le patron du Stade Toulousain reconnaît que cette polémique a été trop loin.

« Ma remarque n’était peut-être pas judicieuse »

« C’était juste une remarque d’après match. On me parlait des sifflets des supporters toulousains envers la pénalité tapée par Machenaud juste après le carton rouge (NDLR : reçu par Holmes, 23e). Et j’ai dit ça pour éviter de tomber dans le piège d’être un club qui pleure contre l’arbitrage. Mais je veux vraiment dire toute l’amitié profonde que j’ai pour Jacky Lorenzetti et l’ensemble de ses équipes. Effectivement, ma remarque n’était peut-être pas judicieuse et les Racingmen peuvent mal prendre mes propos mais elle était plus sur le ton de l’humour et du chambrage. Je suis né au milieu de faits de ce type entre René Bouscatel et Max Guazzini, (NDLR : anciens présidents de Toulouse et du Stade Français) qui aimaient à se chambrer lors des Clasicos. (…) Honnêtement, la polémique prend des proportions qui me paraissent exagérées. Je suis quelqu’un qui est tout sauf clivant. Encore une fois, j’ai un profond respect pour tout ce que Jacky Lorenzetti a fait et fait pour le monde du rugby », a insisté Didier Lacroix.

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