Dans l’été noir vécu par le XV de France, on retrouve Melvyn Jaminet. L’arrière international, considéré comme l’un des meilleurs buteurs de la planète, a tenu des propos ouvertement racistes dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et a été suspendu par la FFR comme par son club du RCT. Pourtant, il est déjà de retour à l’entrainement...
L’affaire concernant Oscar Jégou et Hugo Auradou a beaucoup fait parler, mais ce n’est pas la seule polémique qui a entaché l’été du XV de France. Tout a en effet commencé avec Melvyn Jaminet, cadre notamment du Grand Chelem de 2022, qui a eu des propos ouvertement racistes dans une vidéo publiée sur son compte Instagram en marge de la tournée estivale en Amérique du Sud.
Top 14 : L’UBB humiliée, un pote de Dupont se méfie ! https://t.co/3edcX2XeYg pic.twitter.com/hO0nXzl44t
— le10sport (@le10sport) September 25, 2024
La rédemption de Jaminet
La réponse du rugby français a été immédiate, puisque la FFR comme son club du RCT ont décidé de le suspendre jusqu'en janvier 2025. La Fédération française de rugby a toutefois laissé entendre par la voix de son président que cette suspension pourrait bien aller beaucoup plus loin, avec Jaminet qui n’est plus vraiment le bienvenu avec le XV de France. « Je pense qu’il y a une incompatibilité entre les propos de ce type et le fait de porter le maillot de l’équipe de France. Le maillot de l’équipe de France, c’est un certain nombre de droits et aussi beaucoup de devoirs » avait notamment annoncé Florian Grill.
« Désormais, c’est le temps de l’apaisement »
Quoiqu’il arrive, Melvyn Jaminet va tout de même pouvoir rejouer au rugby avec son club, qui ne l’a pas abandonné lors de cette période compliquée. Ainsi, on apprend par Rugbyrama qu’il aurait repris les entrainements collectifs avec le RCT, soutenu notamment par son manager Pierre Mignoni. Cette réintégration se serait faite en plusieurs étapes, puisque l’arrière international aurait suivi un processus précis avec notamment des discussions avec le groupe de joueurs et le personnel administratif. « Désormais, c’est le temps de l’apaisement » aurait confié un membre du club varois.