Antoine Dupont domine le rugby mondial, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Avec un salaire de 600 000 € et des revenus publicitaires dépassant les 2 millions d’euros, le demi de mêlée du Stade Toulousain est une véritable icône. Romain Ntamack, autre star du club, émarge à 400 000 € et attire lui aussi de grandes marques. Philippe Spanghero a évoqué le cas des deux internationaux français dans l’émission Sud Radio Rugby.
Star du Stade Toulousain depuis 2017, Antoine Dupont est un joueur unique. Sacré meilleur joueur du monde par World Rugby en 2021, il est l'un des meilleurs de sa génération. Pour conserver sa pépite, le Stade Toulousain n’a d’autre choix que de le rémunérer à la hauteur de son talent : environ 600 000 € par an. Une somme bien supérieure au salaire moyen en Top 14, estimé à 259 000 € selon une étude menée par le cabinet d’audit Nexia S&A.
«Un extraterrestre en termes de montants»
L’ancien joueur Philippe Spanghero s’est exprimé sur l’impact économique d'Antoine Dupont dans l’émission Sud Radio Rugby : «Vous avez le phénomène Dupont, qui est un extraterrestre en termes de montants. Sans avoir les chiffres exacts, on peut estimer qu’avec ses contrats et l’ampleur de ses plans médias, il perçoit au minimum 2 millions d’euros de revenus publicitaires, en plus de son salaire. Je pense même que l'on est bien au-delà.»
Le cas Romain Ntamack
Autre figure emblématique du rugby français, Romain Ntamack profite lui aussi d’une belle exposition médiatique. Le demi d’ouverture toulousain perçoit environ 400 000 € par an avec son club, mais complète largement ses revenus grâce à ses sponsors. Philippe Spanghero évoque son cas : «Il y a aussi un joueur qui a été blessé mais qui reste extrêmement performant : Romain Ntamack. Il a de très belles marques partenaires comme Garmin, Red Bull ou BIC (...). Ce qui est intéressant, c’est que ces deux joueurs ont très vite pris le virage des grands enjeux sociétaux de notre monde.»