Le XV de France n'est toujours pas en sécurité. Toujours invaincus, les Bleus pourraient tout perdre en cas de défaite face à l'Italie vendredi prochain. Sur le papier, le groupe de Fabien Galthié est favori, mais prend très au sérieux cette rencontre. En conférence de presse, Laurent Labit et Mattheu Jalibert ont souligné l'importance de ce match.
Le XV de France réalise un sans faute. Trois victoires en trois matches pour les Bleus, qui ne sont toujours pas assurés de voir les quarts de finale. Ils vont devoir venir à bout de l'Italie vendredi prochain. Une défaite pourrait provoquer une élimination prématurée. Mais face à une équipe battue largement par la Nouvelle-Zélande vendredi dernier (96-17), le XV de France s'avance dans la peau du favori, même si Matthieu Jalibert refuse de se voir trop beau.
Coupe du monde de Rugby : Dupont de retour, le XV de France affiche sa satisfaction https://t.co/KdQ2ueTSXH pic.twitter.com/Du3WZaKhYx
— le10sport (@le10sport) October 2, 2023
« Il faut craindre l'Italie »
« Bien sûr qu'il faut craindre l'Italie. Nos derniers matchs contre eux ont toujours été serrés. Leur dernier match contre la Nouvelle-Zélande ne reflète pas leur vrai niveau. On a beaucoup de respect pour cette équipe et on prépare le match très sérieusement. C'est une équipe complète, qui nous a posé beaucoup de problèmes lors du dernier Tournoi » a confié le demi d'ouverture du XV de France en conférence de presse.
« On rentre dans les matchs à la vie, à la mort »
Responsable de l'attaque au sein du staff de Fabien Galthié, Laurent Labit a souligné l'importance de ce match. « On n’est pas dans une configuration d’un match de poule où, derrière, on serait en position de rattraper la situation. On rentre dans les matchs à la vie, à la mort. Soit on est encore en compétition samedi et on prépare un quart de finale, soit on est à la maison. La donne est simple. On l’a clairement évoqué avec les joueurs. Tout le monde connaît l’enjeu. Je ne pense pas qu’il y ait un risque de décompression » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Le Parisien.