Après avoir pris des distances de la fonction de président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte a démissionné ce vendredi. Un départ qui semblait logique vu la tournure de l’affaire, mais qui ne met pas un terme aux débats autour de la FFR, puisque le comité directeur reste en place.
C’est la bérézina pour Bernard Laporte. Après sa mise en retrait décidée le 13 décembre dernier, l’homme de 58 ans a connu un nouvel échec tout récemment, avec le refus de son candidat au poste de président délégué lors d’un vote des clubs. Un nouveau chapitre important de ce feuilleton a été écrit ce vendredi, puisque Laporte a démissionné du poste de président de la FFR.
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— le10sport (@le10sport) January 26, 2023
« Je salue la décision de Bernard Laporte »
Cette décision a eu un gros retentissement, avec la ministre des Sports qui a réagi dans la foulée. « Je peux vous restituer la confirmation de la démission de Bernard Laporte. Je salue cette décision, elle s’imposait à l’issue de cette consultation dans laquelle les clubs se sont massivement mobilisés » a déclaré Amélie Oudéa-Castéra, d’après RMC Sport. « Le comité d’éthique a joint son rôle de supervision dans ce temps de consultation qui s’est bien passé avec des débats dignes, Bernard Laporte en a tiré les conclusions, ce qui est une bonne chose pour le rugby français, ses valeurs et la suite ».
« Je leur ai indiqué que la voie qui me semblait la plus claire, le plus nette, la plus légitime et la plus rapide c’était la voie d’une démission du comité directeur »
Mais si Bernard Laporte est parti, le comité directeur reste toujours en place et dans l’opposition on a dénoncé « un putsch, un hold-up, une dictature », par le biais de l’ancien candidat à la présidence Florian Grill. Un avis partagé par la ministre des Sports, qui souhaite la démission du comité directeur. « Je leur ai indiqué que la voie qui me semblait la plus claire, le plus nette, la plus légitime et la plus rapide c’était la voie d’une démission du comité directeur » a poursuivi Oudéa-Castéra. « Je leur ai indiqué que dans mon état d’esprit ce n’était en aucun cas une mise en cause personnelle de ces membres du comité directeur qui, individuellement, n’ont rien à se reprocher ».