Le défi XXL qui le fait signer loin de l'UBB !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

A 35 ans, John Cooney a décidé de prendre un nouveau tournant dans sa carrière. L'Irlandais a ainsi quitté l'Ulster en cette intersaison et le voilà aujourd'hui à Brive en Pro D2. Le fait est que le demi de mêlée aurait pu rejoindre l'UBB, championne du monde en titre. Cooney a préféré rejoindre la deuxième division française avec un défi en tête à relever.

Malgré Maxime Lucu, l'UBB s'est intéressée à John Cooney pour le poste de demi de mêlée. Evoluant précédemment à l'Ulster, l'Irlandais avait donc la possibilité de rejoindre la formation championne d'Europe mais voilà qu'il en a décidé autrement. Et la décision de Cooney a de quoi surprendre puisqu'à défaut de l'UBB, il a choisi Brive en Pro D2. Un choix qui cache d'ailleurs un grand objectif.

« J’aime relever de grands défis »

Contacté par l'UBB, John Cooney en a donc décidé autrement. La raison ? Faire remonter Brive en Top 14. « Le moment était venu de découvrir de nouvelles choses. J’avais envie d’un nouveau défi après huit belles années à l’Ulster. Bordeaux m’avait aussi contacté, mais le défi de Brive m’a plu. J’aime relever de grands défis. Et celui de faire remonter Brive en Top 14 en est un. Les infrastructures, la ville, l’ambiance, je pense que je vais me plaire ici. J’ai fait le bon choix pour ma famille. Les supporters sont déjà très présents, c’est incroyable », a expliqué Cooney pour La Montagne.

« Je veux parler votre langue le plus rapidement possible »

Et John Cooney est d'ailleurs plus motivé que jamais à l'idée de faire remonter Brive dans l'élite du rugby français. Voulant trouver sa place le plus vite possible, il a confié : « C’est essentiel, à mes yeux, de pouvoir s’adapter à l’environnement dans lequel on évolue. J’ai au moins deux séances d’apprentissage du Français par semaine. Je veux parler votre langue le plus rapidement possible. Pour le rugby évidemment mais aussi pour être capable de communiquer simplement avec les gens en ville ».

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