En mars dernier, alors qu'il disputait le Tournoi des 6 Nations avec le XV de France, Antoine Dupont contractait une rupture des ligaments croisés du genou droit. Une grosse rechute pour le demi de mêlée du Stade Toulousain, qui avait déjà été victime d'une rupture similaire en février 2018. Et Dupont craint d'avoir du mal à retrouver son meilleur niveau à son retour sur les terrains...
Du haut de ses 28 ans et alors qu'il vient de vivre la deuxième rupture des ligaments croisés de sa carrière, Antoine Dupont parviendra-t-il à retrouver son meilleur niveau ? Son retour sur les terrains est prévu pour le mois de novembre, et le capitaine du XV de France semble déjà afficher une légère appréhension. Interrogé dans les colonnes de L'EQUIPE en juillet dernier, Dupont évoquait cet épineux sujet.
« On ne peut jamais être sûr »
La star du Stade Toulousain craint de ne pas arriver à retrouver ses meilleures sensations à son retour de blessure : « Ça me traverse l'esprit de temps en temps, oui, parce que je suis encore loin d'un retour sur le terrain, et qu'une rupture des croisés est toujours une blessure très longue. Mais c'est aussi quelque chose qui se soigne très bien aujourd'hui, avec des schémas de récupération et des process de rééducation très efficaces, à condition de respecter les délais et les différentes étapes. Je connais déjà la recette et j'espère que ça reviendra comme avant, même si on ne peut jamais en être sûr. En fait, je ne suis pas plus inquiet que ça », confie Antoine Dupont.
La deuxième rupture de sa carrière
Et alors qu'il avait déjà contracté une rupture assez similaire en 2018, Antoine Dupont refuse toutefois de se prêter au jeu des comparaisons entre les deux blessures : « Je n'ai pas exactement subi la même opération qu'il y a sept ans, puisque je ne pouvais pas refaire exactement la même. La rééducation est donc différente, même si je ne me souviens pas exactement de toutes les étapes par lesquelles j'étais passé en 2018. Je ne me suis pas blessé de la même manière non plus (sur un changement d'appui la première fois, sur un déblayage dangereux la seconde), ce qui veut dire que je n'aurais sans doute pas les mêmes appréhensions à mon retour. Mais la routine de la rééducation, ça oui, je la connais », poursuit le numéro 9 du XV de France.