A 28 ans, Antoine Dupont est aujourd’hui un joueur du Stade Toulousain. S’il n’est pas prévu que le demi de mêlée parte dans l’immédiat, un projet XXL pourrait totalement remettre en question son avenir. En effet, avec R360, la suite de la carrière de Dupont pourrait s’écrire dans une nouvelle équipe avec un sacré pactole à la clé. De quoi visiblement dégoûter Laurent Marti, président de l’UBB.
Et si la face du rugby changeait dans les années à venir ? C’est ce qu’aurait visiblement pour but le projet R360. En effet, au cours des dernières semaines, ce programme a été dévoilé. Il serait ainsi question de la création d'un circuit de 12 franchises, 8 masculines et 4 féminines, à travers le monde. L’idée serait ensuite de recruter les plus grandes stars du rugby mondial parmi lesquelles Antoine Dupont et pour les convaincre, il serait prévu de payer de très gros salaires, 20 à 30% supérieurs notamment à ce qui est payé en Top 14.
« Le sport, ça n’est pas que l’argent »
Antoine Dupont et d’autres pourraient alors se laisser convaincre. Ce qui n’est pas pour ravir Laurent Marti. En effet, invité de TV7, le président de l’UBB a poussé un coup de gueule à propos de ce projet R360, balançant : « Je vais prendre un risque, mais je vomis ce genre de projets, qui sont menés je ne sais même pas par qui, mais par des gens qui ne pensent qu’au fric, qui se foutent royalement du sport, et qui heureusement échouent à chaque fois. Le sport, ça n’est pas que l’argent ».
Dupont se remet de sa blessure !
Pour le moment, Antoine Dupont reste un joueur du Stade Toulousain. Alors qu’on ne devrait pas le revoir avant novembre avec la formation dirigée par Ugo Mola, le demi de mêlée travaille de son côté pour revenir à 100% après sa blessure au genou. Une rééducation à propos de laquelle Dupont confiait récemment : « Je suis dans une optique différente de la première blessure. Je la vis différemment. La première fois, j’étais très impatient, j’étais au début de ma carrière, c’était ma première saison à Toulouse donc j’avais envie de revenir sur les terrains le plus vite possible. Là j’ai une optique de retour qui est plus à long terme où j’ai envie de mettre toutes les chances de mon côté pour que mon genou revienne bien à ma reprise mais dure aujourd’hui jusqu’à la fin de ma carrière. Je suis plus patient, je sais les rouages d’une rééducation, je sais ce qu’il faut faire et qu’il faut être patient. Il faut prendre du temps pour soi car c’est une blessure qui est dure physiquement mais aussi mentalement ».