Alors que les All Blacks seront ce samedi en finale de la Coupe du monde de rugby, un ancien international a délivré plusieurs anecdotes sur les stars de la sélection néo-zélandaise.
Vainqueur en 2011 contre la France, la Nouvelle-Zélande pourrait conserver son titre lors de la finale de la Coupe du monde de rugby ce samedi (17h). Les AllBlacks rencontrent l’Australie pour arracher une possible troisième couronne mondiale et lors de son passage sur RMC, Byron Kelleher, ancien joueur du Stade Toulousain, s’est livré sur quelques anecdotes autour de quelques stars de la sélection de l’Hémisphère sud.
Quand Kelleher parle de Dan Carter et Richie McCaw
« Dan Carter fait très attention à lui-même, il est un peu vaniteux, on peut le dire. C’est un perfectionniste, il veut toujours la perfection, sur et en dehors du terrain. Je me souviens, souvent quand j’étais son "roomie", c’est à dire quand on était camarade de chambre, il allait dans la salle de bain avant le match, il se préparait pendant une heure. Il se mettait du gel dans les cheveux, de la crème sur le visage… Je lui disais : "Dan, tu vas sur le terrain pour jouer un match, pas à un défilé de mode de Calvin Klein ! En tout cas, c’est un mec exceptionnel sur le terrain. Il est capable de tout faire. Un vrai capitaine. Il joue avec précision et il sait analyser le jeu. Il est toujours dans le bon timing et il apporte beaucoup d’expérience sur le terrain », avoue Byron Kelleher sur Dan Carter. L’ancien AllBlack s’est également épanché sur Richie McCaw, capitaine de la Nouvelle-Zélande : « C'est un perfectionniste sur le terrain, un vrai leader. C’est sa 4e Coupe du monde mais on dirait qu’il a 20 ans, il ne lâche jamais rien. Il cherche toujours la performance, il cherche toujours à être consistant dans son jeu. En dehors du terrain, il n’est pas vraiment branché mode, il a besoin d’aide un peu à ce niveau-là (rires). Mais sinon, c’est quelqu’un d’un peu timide. Je me souviens, la première fois qu’il a joué avec les Blacks, c’était encore un bébé. Sur le terrain, il a fait tomber le ballon. Je l’ai engueulé et je me souviens qu’il a pleuré dans le vestiaire. Oui, Richie McCaw est capable de pleurer… ».