Si les Bleus peuvent encore inverser la tendance, cette finale ressemble beaucoup au match de poule où le XV de France avait explosé face aux All Blacks. Ils ont une mi-temps pour nous faire mentir?
Si l’équipe de France peut encore être championne du monde, c’est uniquement parce que le buteur des All Blacks, Piri Weepu, est dans un mauvais jour. Il a déjà laissé filer 8 points en route. Du coup, la Nouvelle-Zélande n’a pas fait le break et reste à porter de l’équipe de France. Mais dans le scénario de la première mi-temps, on a quand même l’impression que l’histoire se répète. On assiste à un copier-coller du match de poule. Seul le score peut nous laisser croire à l’impossible.
Parra n’a pas tenu le choc
Après 10 bonnes premières minutes où les Bleus ont prouvé qu’ils allaient répondre présents dans le défi physique et montré aussi de belles intentions de jeu, la suite, on la connaît. Sur leur première vraie incursion dans le camp de l’équipe de France, les All Blacks inscrivait un essai. Sur une belle combinaison en touche, c’est le pilier Woodcock qui trouvait l’ouverture. S’en suivait une lourde domination des hommes de McCaw. Mais finalement stérile puisque Weepu ne trouvait pas la cible. En revanche, les Blacks n’ont pas raté Morgan Parra, le n°10, buteur et maître à jouer des Bleus. Suite à un gros plaquage de Nonu, il prenait le genou de McCaw pleine face et devait quitter ses partenaires après seulement 23 minutes de jeu. Mais Trinh-Duc a prouvé qu’il était en canne.