Les quarts de finales débutent ce week-end, avec deux matchs samedi et deux autres dimanche, dont notamment le très attendu France-Afrique du Sud. Ce sont des matchs à élimination directe et en cas d’égalité à la fin des 80 minutes règlementaires c’est un protocole assez particulier qui peut être mis en place.
Au football, on a souvent assisté à des prolongations ou encore à des longues séances de penalty pour départager les deux équipes. C’est d’ailleurs comme ça que la France a perdu lors de la dernière Coupe du monde, avec Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni qui ont notamment raté leurs tentatives. Mais au rugby, c’est un peu différent...
XV de France : L’Afrique du Sud s’enflamme après le retour de Dupont https://t.co/boxniYgFA5 pic.twitter.com/WTx5dF932i
— le10sport (@le10sport) October 13, 2023
Le rugby n’aime pas les matchs nu
Déjà, il faut savoir que les matchs nul, c’est extrêmement rare au rugby puisque dans l’histoire de la Coupe du monde il n’a fallu recourir à des prolongations qu’à trois reprises. Il y a eu 1995 avec la finale entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande (15-12), 1999 avec la demi-finale entre l’Afrique du Sud et l’Australie (27-21) puis 2003, avec le célèbre drop de Jonny Wilkinson qui avait offert la victoire à l’Angleterre face à l’Australie (20-17).
Des prolongations et des tirs au but ?
Si jamais l'un des quarts de finale de cette Coupe du monde 2023 se termine sur un nul, le règlement World Rugby stipule que les deux équipes doivent disputer deux autres mi-temps de dix minutes chacune. Si le score de parité persiste, alors ce sont dix nouvelles minutes d’opposition, mais cette fois avec le facteur de la mort subite avec la première équipe à scorer qui remporte la victoire. En dernier recours, il faudra en venir aux tirs au but avec plusieurs coups de pieds placés sur les 22m, mais avec des angles différents. A noter que ce scénario n’est jamais arrivé dans l’histoire de la Coupe du monde.