Actuel entraîneur de l’ASM Clermont, Christophe Urios a connu d’autres expériences auparavant. Il s’est notamment retrouvé sur le banc du Castres Olympique. Dans le Tarn, il avait notamment sous ses ordres Benjamin Urdapilleta et Rory Kockott. Le fait est que les deux joueurs étaient loin d’être les meilleurs amis du monde et pour régler les clash entre eux, Urios avait une étonnante méthode.
Que ce soit à Oyonnax, Castres ou Clermont, Benjamin Urdapilleta a à chaque évolué sous les ordres de Christophe Urios. Une relation très proche a d’ailleurs vu le jour entre l’entraîneur et le demi d’ouverture aujourd’hui à la retraite. Au CO, Urdapilleta était d’ailleurs associé à Rory Kockott. Un duo qui a fait des étincelles et il fallait bien évidemment régler les clashs entre les deux coéquipiers. Pour cela, Christophe Urios employait des moyens inattendus.
« Il était fou pour ce genre de choses »
Interrogé par Midi Olympique, Benjamin Urdapilleta est ainsi revenu sur comment Christophe Urios réglait les différends avec Rory Kockott. « À 6 heures du matin ! Il était fou pour ce genre de choses. Après, Rory et moi avons deux caractères très forts, on ne se connaissait pas trop et, à vrai dire, on ne s’aimait pas tellement au début. Il allait à gauche quand j’allais à droite etc. (rires). Et puis, avant que j’arrive, il était le buteur de l’équipe alors que quand il est revenu du Mondial 2015 j’avais pris la responsabilité du but. Je comprends que cela pouvait le blesser, d’autant que j’arrivais en même temps que l’entraîneur, j’avais un peu la position de "fayot" en fait ! », a d’abord expliqué l’Argentin.
« Christophe nous réunissait tous les deux dans une salle d’hôtel pour régler nos différends »
Benjamin Urdapilleta a ensuite ajouté : « Alors effectivement, tous les trois mois, Christophe nous réunissait tous les deux dans une salle d’hôtel pour régler nos différends. On disait "oui, oui" pour lui faire plaisir et vite s’en aller ! Mais au final, Rory est devenu un ami et on a fait de belles choses ensemble. Même si on a empêché Christophe de dormir plusieurs nuits (rires) ».