L'affiche est alléchante. Encore invaincu depuis le début de la Coupe du monde, le XV de France fera face à l'Afrique du Sud, tenante du titre. Pour l'ancien entraîneur des Springboks, Heyneke Meyer, les Bleus ont les moyens de déranger toute les équipes et notamment l'Afrique du Sud. A quelques jours du match, il a détaillé les chances de l'équipe de France.
Ce dimanche, le XV de France n'aura pas le droit à l'erreur. En quart de finale, les Bleus vont défier l'Afrique du Sud. Sauf que cette fois-ci, une défaite sera synonyme d'élimination. Pour l'heure, les hommes de Fabien Galthié n'ont pas connu la défaite, contrairement aux Springboks, battus par l'Irlande. Ce qui fait dire à Heyneke Meyer que le XV de France est légèrement favori.
Coupe du monde de rugby : L’Afrique du Sud craque pour une star du XV de France https://t.co/ACQabAnN9g pic.twitter.com/NHskLaxSSv
— le10sport (@le10sport) October 9, 2023
« La France est la seule équipe pouvant rivaliser avec les Springboks »
« La France est la seule équipe pouvant rivaliser avec les Springboks dans le combat d’avants. J’ai à ce titre beaucoup de respect pour les Bleus : ils sont forts en mêlée, bons pour défendre les mauls pénétrants et tout aussi adroits pour les créer… Mais c’est le minimum syndical, pour espérer vaincre les Springboks » a confié l'ancien sélectionneur de l'Afrique du Sud dans un entretien accordé au Midi Olympique.
« Ce sera un combat de chiens »
Selon lui, le XV de France doit prendre exemple sur la Nouvelle-Zélande. « Le passage en force n’a jamais été et ne sera jamais une bonne idée contre n’importe quelle équipe d’Afrique du Sud. Pour mettre en difficulté les Springboks, il faut faire ce que les All Blacks ont fait lors du dernier Rugby Championship : utiliser le jeu au pied dans les angles pour contourner la rush défense sud-africaine » a déclaré Meyer. Une chose est sûre, la bataille risque d'être rude. « Ce sera un combat de chiens. Si les Springboks se risquent à écarter les ballons et tenter de prendre les Bleus en vitesse, les Français les battront : à ce jeu-là, ils sont meilleurs... » a-t-il admis.