«On les a vu partir» : Il éteint Twickenham avec le XV de France et jubile
La rédaction

L'incroyable victoire du XV de France au pays du rugby, l'Angleterre (53-10), est historique puisque les Bleus n'avaient plus gagné à Twickenham depuis 2005, mais aussi car ils ont fait subir aux Anglais leur plus lourde défaite de leur histoire à domicile et enfin car, fait rare dans la discipline, les spectateurs ont quitté le stade avant la fin du match. Une situation dont Charles Ollivon s'est délecté. 

Une carrière de joueur professionnel est souvent agrémentée de moments comme ceux-là, hors du temps, jamais vus. La fessée infligée à l'Angleterre par la France ne déroge pas à la règle. Et les joueurs du XV de France ont semblé conscient de ce qu'ils vivaient, profitant de tous les instants. Et notamment de ses gradins qui commencèrent à se vider 10 minutes avant la fin du match, et dont se souvient Charles Ollivon, le troisième ligne de l'équipe de France. 

« On a tout eu sur ce match-là »

Dans un entretien accordé à Stade 2Charles Ollivon évoque le match historique auquel il a prit part : « Durant la semaine on avait changé quelques petits détails sur la stratégie offensive mais pour faire un match comme ça, il faut être bon dans la stratégie, l'engagement, l'état d'esprit et je crois qu'on a tout eu sur ce match-là. On a travaillé pas mal en fonction de l'arbitrage parce qu'il a fallu s'adapter en fonction de chaque arbitre, on a réglé ça. Mais vu l'engagement et l'état d'esprit qu'on avait, on pouvait aller partout. C'est toujours compliqué de jouer à Twickenham, mais sortir avec une victoire comme ça, c'est forcément historique. »

« On les a vu partir, c'est quelque chose d'assez rare »

Le troisième ligne du XV de France, Charles Ollivon s'est ensuite souvenu de Twickenham en train de se vider avant la fin du match : « On a vécu cette victoire à 200% sur le terrain et il y a un moment où on s'est dit qu'on faisait quelque chose de grandiose lorsque vers la 70e, on voit des wagons de supporters anglais descendre et sortir du stade. On les a vu partir et on s'est dit qu'il se passait quelque chose d'assez rare. »

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