Une belle rampe de lancement pour les bleues
La rédaction

Olivier Krumbholz et sa bande ont ramené la médaille d'argent des Mondiaux de Chine en tombant face à la Russie. Au début de la compétition, qui l'aurait cru.

«L'or c'est plus beau, mais je prends l'argent sans problème». La phrase de Siraba Dembélé résume à elle seule le soulagement de toute l'équipe de France au terme d'une belle campagne des Mondiaux en Chine. Les Bleues se sont donc arrêtées sur la dernière marche face à la Russie, toujours aussi gloutonne (22-25). Mais il faut bien se rappeler d'une chose : la France était partie. Lors des deux premières journées du premier tour, les Tricolores avaient en effet été battues par le Brésil (20-22) et le Danemark (16-24), s'obligeant à remporter leurs trois matches suivants pour espérer continuer l'aventure.

«Capable d'avoir une médaille d'or olympique» Ce qu'elles ont fait. Brillamment, grâce à une défense hermétique, une palette variée en attaque (leur défaut initial) et un collectif en or. Surtout, la marge de progression des Françaises est impressionnant quand on connaît leur jeune âge. Le prochain objectif est clair : «On a un collectif jeune, on va travailler longtemps tous ensemble. J'espère qu'on va monter en puissance pour avoir un jour une médaille d'or, d'Europe, du monde ou olympique. On a prouvé qu'on était capable d'en avoir une». En 2012, à Londres, ces filles-là seront arrivées à maturité.