Les dix blessures les plus ridicules
La rédaction

Chaque vendredi retrouvez dans l'édition du 10sport, le top 10 de nos journalistes. Au programme cette semaine, le top 10 des blessures ridicules. 

Dans la série «le ridicule ne tue», je demande Sam Querrey, dernier sportif à avoir fait parler sa gaucherie en se vautrant sur une table basse. La liste des pitreries tournant au drame est longue comme le bras.

Sylvain Marconnet :

Le ridicule ne tue pas, il fait juste mal. Le 4 mars 2007, le pilier polyvalent se fracture le tibia gauche en faisant du chasse-neige pour faire plaisir à ses filles. Malgré une solide rééducation, il ratera de peu la Coupe du Monde, où il sera remplacé par Nicolas Mas.

Sam Querrey :

Il est géant, américain, roux mais sa pire tare reste sa maladresse. Trahi par ses 91kg, le tennisman de San Francisco est passé au travers d'une table en verre en tentant de nouer ses lacets. Trois semaines d'indisponibilité.

David Seaman :

Son nom de famille est une ode à la mer mais le milieu marin lui rend mal cet hommage. En tenant de ramener une carpe au bout de son moulinet, le gardien anglais à la moustache ciselée s'est déchiré un muscle de l'épaule. Il s'était déjà distingué en ratant la première moitié de la saison 1996-1997 pour avoir voulu ramasser sa télécommande.

Darren Barnard :

Le chien n'est plus son meilleur ami. Le footballeur gallois, international dans les années 1990, glisse sur une flaque d'urine de son chiot dans sa cuisine. Ligaments du genou rompus. Honteux, il taira la race de son bourreau.

Jérôme Fernandez :

Si certains l'aiment chaud, lui l'aime bouillant. Le handballeur taillé comme Goldorak n'a pas bien réglé l'arrivée d'eau avant de prendre son bain. Bilan : brûlure au troisième degré, il rate l'Euro 2000. Pire, il doit subir une greffe de peau au mollet et à la main gauche.

Lionel Letizi :

Pour le bien de tous, le Scrabble devrait être retiré des activités en maison de retraite. En compagnie de Jérôme Alonzo et Laurent Leroy, l'ancien gardien du PSG fait tourner ses méninges au légendaire jeu lettré mais laisse échapper une pièce par terre. Il se bloque le dos en voulant la ramasser. Lombalgie aigüe.

Helder Esteves :

En voilà un qui croyait porter sa fidélité à jamais. Entré dans la légende aux Lusitanos de Saint-Maur (40 buts en CFA en 2000-2001), l'attaquant fête allègrement un but mais se sectionne un doigt en accrochant son alliance au grillage ! Il refuse la greffe et se fait amputer.

Goran Ivanisevic :

La plage floridienne et son sable fin cachent leurs petits secrets. Cheveux méchés par la houle ambiante, le Croate oublie d'assurer ses appuis et son pied accroche un coquillage incisif. Le colosse (aux pieds d'argile) manquera le Masters de Miami et les quarts de finale de la Coupe Davis.

Rio Ferdinand :

Se pavaner devant sa télé en compagnie de pizza et bières est un sport très sérieux outre-Manche. Se sentant hors de danger, le défenseur alors à Leeds étend ses gambettes sur sa table basse pendant des lustres et se relève engourdi. Etirement du tendon postérieur du genou.

Santiago Canizares :

Les réveils difficiles, on connaît. Les violents, beaucoup moins. Le gardien espagnol a raté la Coupe du Monde 2002 pour n'avoir pas su lire la trajectoire d'un énorme flacon de parfum qui lui est retombé sur le pied. Tendon rompu et séjour à l'hôpital.

Gennaro Gattuso :