Teddy Riner : Le clash avec le PSG !
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Un climat de tension règne dans le paysage du judo français en ce moment. En effet, la Fédération française de judo a décidé d'élargir son Championnat de France par équipes, qui reprend le format des Jeux olympiques, une épreuve où la France a triomphé l'été dernier, et de l'imposer aux clubs sur 6 dates différentes. Une surcharge du calendrier qui ne plaît pas du tout au PSG Judo, qui n'a pas hésité à le faire savoir.

En créant la Judo Pro League il y a trois, la Fédération française avait décidé de ne pas faire de cette compétition une étape obligatoire pour tout le monde. Une assemblée générale a décidé de modifier ce format et d'obliger les clubs à y participer. Le PSG Judo, qui compte dans ses rangs un certain Teddy Riner notamment, s'oppose fermement à cette décision.

Le PSG monte au créneau

En voulant développer le judo, la Fédération française s'est vue reprocher le fait de ne pas avoir concerté les clubs. « Nous, les clubs, notamment de haut niveau, n’avons pas été concertés. Cette Ligue Pro existait depuis 3 ans. En janvier, la Fédération a décidé d’attribuer le titre de champion de France par équipes mixtes au vainqueur de cette Ligue, qui n’avait jusqu’alors rien à voir avec le Championnat de France » explique Djamel Bouras, le président du PSG Judo, rapporté par Le Parisien.

Un calendrier trop exigeant ?

Depuis quelques années, Teddy Riner fait des apparitions très discrètes pour se préparer au mieux pour les plus grands événements. Rajouter des dates à son calendrier pourrait lui demander une dépense d'énergie un peu trop importante. « Rajouter 5 ou 6 compétitions par an à des athlètes qui se préparent pour les Championnats d’Europe et du monde, avec déjà des tournois de sélection, c’est compliqué et dangereux. C’est aussi source potentielle de blessures. On n’est pas contre la Fédération, on est tous d’accord pour développer le judo. La Ligue professionnelle doit rester une Ligue professionnelle, ouverte à ceux qui le veulent. Là on a recréé, en cours de saison, un nouveau format, pour remplacer cette Ligue professionnelle qui ne fonctionnait pas et on nous explique que ce Championnat de France est obligatoire. Le tout sans discussion car on ne nous écoute pas » poursuit le président du club de la capitale, qui ne décolère pas.