Alors que Paris et Los Angeles avaient trouvé un terrain d'entente pour 2024 et 2028, Thomas Bach revient sur la double attribution.
Si Paris peut enfin se targuer d'avoir eu le consentement du CIO afin d'organiser les Jeux Olympiques d'été 2024, le ComitéInternationalOlympique a décidé de mettre en place la double contribution avec LosAngeles, futur organisateur pour les JO2028. Dans un long entretien accordé dans les colonnes de L'Équipe ce jeudi, ThomasBach, président du CIO, évoque ce processus inédit.
« Une situation gagnant-gagnant »
« C'est le résultat des discussions que nous avons eues avec les deux villes candidates. Au bout du compte, l'ordre n'aurait pas fait de grandes différences au niveau organisationnel. Pour Paris, 2024, c'est peut-être la cerise sur le gâteau qui permettait de fêter le centenaire. Pour Los Angeles, il était peut-être plus facile de s'orienter vers 2028 car ils ont déjà toutes les installations en place et ils en auront encore plus en ce qui concerne les transports. Au final, c'est une situation gagnant-gagnant. Qu'est que le CIO a à gagner avec la double attribution ? Nous sommes gagnants pour plusieurs raisons. D'abord, cela assure de la stabilité et, dans le monde dans lequel nous vivons, la stabilité est une valeur sûre, la plus importante. En plus de la stabilité, nous aurons deux Jeux Olympiques qui seront exemplaires pour le futur de l'olympisme, en ligne avec l'agenda 2020. Troisièmement, nous avons deux pays et deux villes extraordinaires avec une grande importance dans le monde olympique qu'il ne fallait pas sous-estimer (comme Londres en 2012, elles accueilleront chacune leurs troisièmes JO après 1900 et 1924 pour Paris ; 1932 et 1984 pour Los Angeles). Pour toutes ces raisons, nous ne sommes pas seulement contents ou satisfaits mais heureux de la double attribution. D'ailleurs il y a deux mois, j'étais très content du vote à Lausanne (qui a scellé le nouveau processus de désignation début juillet), je dois dire que j'étais même surpris que ça se soit passé de manière aussi facile », explique ThomasBach.