Karim Benzema - «C’est ma plus belle histoire» : La déclaration d'amour dans la presse !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Architecte de la formation lyonnaise, Gérard Bonneau a vu passer tous les plus grands cracks de l'OL. Y compris Karim Benzema avec lequel il avait noué une relation spéciale. Gérard Bonneau reconnaît d'ailleurs que la réussite de l'ancien attaquant du Real Madrid est probablement sa plus belle histoire.

Formateur à l'OL entre 1983 et 1990 puis entre 2000 et 2018, Gérard Bonneau a vu éclore de nombreux cracks lyonnais. A commencer par Karim Benzema. Désormais conseiller sportif au Servette FC, Gérard Bonneau considère d'ailleurs la carrière de l'ancien attaquant du Real Madrid comme sa plus belle histoire.

La belle déclaration de Bonneau à Benzema

« C’est une belle histoire. Karim (Benzema) est arrivé très jeune, repéré lors d’un tournoi où il avait marqué un nombre impressionnant de buts contre l’OL. Il venait de Bron, et le club a décidé de le prendre. Lorsqu’il est arrivé au centre, il avait 8 ou 9 ans. Je connaissais son père, j’avais aussi joué avec Farid, son oncle. J’ai dû voir Karim alors qu’il n’était même pas encore dans le football. Un jour, son père m’a dit : "j’aimerais que Karim dorme au centre de formation" », confie-t-il dans une interview accordée à Foot Mercato, avant de poursuivre.

«C’est une belle histoire»

« Et moi, je me suis dit : je ne suis personne au club à ce moment-là… Je lui ai dit que ça allait être compliqué, mais j’en ai parlé à Alain Olio, alors directeur du centre, et il a fini par être d’accord. Ce qui nous a scotchés, c’était l’attitude de Karim. Il disait déjà : "je veux réussir dans le football." À seulement 15 ans, il avait des projets très ambitieux et une vision claire de ce qu’il fallait faire pour devenir professionnel. Techniquement, il était fin, précis dans ses gestes, même s’il manquait encore de puissance et de vitesse. Certains éducateurs avaient des doutes, mais son instinct de buteur était indéniable. L’arrivée au centre a été un moment clé : Karim a toujours été reconnaissant et discret. Il savait gérer tous les aspects, même ceux moins visibles, comme l’alimentation ou la récupération. C’est un garçon réfléchi, très attaché à sa progression, mais toujours humble et réservé. Un vrai professionnel dès son adolescence », ajoute Gérard Bonneau.

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