Les Experts du rire
La rédaction

La petite blague de nos handballeurs français faisant croire à l'hospitalisation de l'un des leurs a fait le buzz. Après leur victoire face à l'Islande (28-31), les Bleus, coincés par le nuage du volcan Eyjafjöll, continuent de s'amuser.

Après le nul d’hier soir (28-28), l’équipe de France de handball s’est imposée cet après-midi dans son match face à la même sélection islandaise (28-31). Les Experts sont entrés sur le terrain sans pression. Après avoir officialisé leur canular de la veille, les joueurs ont continué de s’amuser. Nikola Karabatic, en course pour le titre de meilleur joueur de l’année 2009, avait cette fois-ci décidé de revêtir la blouse de Docteur House pour soigner son ami Didier Dinart. La petite histoire, qui circule sur un célèbre site communautaire, ressemble de plus en plus à un roman photo.

La fête … même sur le terrain

En Islande, on s’amuse et on célèbre les sélections. En l’occurrence la 300ème du capitaine des Bleus: Jérôme Fernandez. Présent dans le 7 de départ, le joueur de Ciudad Real a pour l'occasion sorti un gros match en attaque (7/10) sans être impressionnant en défense. Lors de ces deux rencontres, les Bleus se sont rassurés sans briller, près de trois mois après leur sacre européen.

Ceux qui ne rigolent pas

Parallèlement, la tension est extrême du côte des entraîneurs des grosses écuries européennes qui ont besoin de leurs joueurs pour disputer les quarts de finale de la Ligue des champions qui se disputeront la semaine prochaine. Le plus inquiet est l’entraîneur du club de Montpellier, Patrice Canayer, qui doit disputer sa rencontre européenne dès jeudi du côté de Moscou. Alors que le départ des internationaux français pour Paris était prévu pour demain matin, les joueurs ne pourront s'envoler avant lundi dans la journée ... seulement si la situation s'arrange.Pour le moment, la fédération européenne de handball (EHF) n'a pris aucune décison et le technicien montpelliérain a déclaré ce matin dans la presse que la tenue de matches internationaux avant les grands rendez-vous européens n'étaient pas raisonnables. La tension est donc à son comble. Seuls les joueurs semblent continuer à rester dans l'esprit d'un sport qui ne s'est jamais pris au sérieux.