À quelques heures du premier match de Ligue des champions de Montpellier face à Hambourg, Nikola Karabatic s'est confié au 10 Sport. Ses impressions sur l'Arena, nouvelle salle du MAHB, mais aussi les objectifs de cette saison.
Dimanche, Montpellier va fouler pour la première fois le parquet de l'Arena. Quel est votre sentiment avant ce premier match dans cette salle ?
De l'excitation et de l'impatience. On a hâte d'y être. Mais il y aura forcément une phase d'adaptation dans une salle de cette dimension (9000 places). Tu changes tous tes repères, un public plus nombreux, une autre ambiance. C'est une nouvelle aventure pour Montpellier.
C'est aussi le premier match de Ligue des champions pour Montpellier cette saison, vous allez croiser le Hambourg des frères Gille. Vous vous êtes déjà appelés pour vous chambrer ?
(rires) Non, on n'a pas vraiment eu le temps. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on n'a que ça dans nos têtes. On s'est bien préparé avec cette victoire à Saint-Raphaël en championnat et on monte en pression depuis le début de semaine. On a hâte d'y être. Eux aussi, je pense.
Quand Patrice Canayer annonce officiellement que Chambéry est le favori du championnat cette saison, cela vous fait sourire ?
Vous venez de me l'apprendre. Notre objectif c'est d'être champion de France et les favoris c'est nous ! Mais Chambéry a progressé. Ils ont une meilleure équipe que l'an dernier et ils ont emmagasiné de l'expérience.
Cette saison, il y a également les championnats du monde qui se profilent (janvier 2011). Y pensez-vous le matin en vous rasant ?
Pas vraiment. Évidemment, je suis heureux de savoir qu’on a une grosse compétition à jouer et qu’on va devoir défendre notre titre mais je n’en rêve pas la nuit. J’aurais le temps d’y songer quand on sera dedans. Je préfère fonctionner au jour le jour.
Maintenant que les Experts ont tout gagné, vous y allez sans pression ou au contraire gagner devient une obsession ?
On est habité par l’envie de gagner ! Il y a beaucoup de mauvais perdants dans l’équipe donc forcément on évite de perdre (rires). Le fait d’avoir les trois titres en poche, ça nous enlève un peu de doutes et on prend plus de plaisir. On sait que dans les grands moments on va répondre présent. Mais la pression est toujours là, elle est nécessaire.
Quel est votre sentiment sur le fiasco des Bleus en Afrique du Sud ?
Le Coupe du monde c’est plus que du foot, c’est l’image de ton pays qui est représentée. Du coup, cela m’a un peu touché. L’agitation dans l’équipe, le comportement de certains joueurs et l’intervention des dirigeants de l’Etat : c’était trop. Mais je pense que le problème datait d’avant le Mondial et qu’il aurait fallu le régler avant.
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