Secouée par différents débordements, la LNH a tenu à réagir dans les colonnes du Parisien par l’intermédiaire de son président, Philippe Bernat-Salles.
Quelques jours après le geste de Marko Kopljar (PSG Handball), qui a mordu un joueur sur le terrain, le président de Nantes avait déploré l’absence de suspension à titre conservatoire en affirmant : « La Ligue se couche devant le PSG ». Une déclaration suivie d’un geste improbable de l’entraîneur nantais en plein match, puisque Thierry Anti a baissé son pantalon suite à l’expulsion de l’un de ses joueurs. Philippe Bernat-Salles réagit.
« LA PASSION N’EXCUSE PAS TOUT »
« Je comprends qu’on puisse être énervé par une décision arbitrale, qu’on imagine, à tort ou à raison, être victime d’une décision injuste. Mais on ne peut pas laisser faire tout et n’importe quoi. Ni accepter des débordements de joueurs, de staffs et de dirigeants, que ce soit sur les terrains, en tribunes, aux micros des télés ou dans les colonnes des journaux. Thierry Anti ? Je pense qu’il a été victime d’un moment d’égarement, peut-être lié aux propos que son président avait tenus avant le match. C’est un coach sanguin, mais avec un bon état d’esprit. Parfois, il peut s’emballer et être à la limite du respectable et du raisonnable. En tant que président de la Ligue et personne qui cherche à faire avancer le handball, je ne peux pas tout accepter. Il y a des décisions à prendre. Je prendrai la mienne dans les prochaines heures (…) Je connais moins Kopljar qu’Anti. Mais là encore, on parle d’un type qui n’est pas méchant. Comme pour Anti, j’imagine que c’est un geste d’humeur. Mais la passion n’excuse pas tout. Et quand on dépasse les bornes, c’est parfois le rôle des instances que de taper du poing sur la table. »